[EN IMAGES] Des cyclistes de la Marmota s’amusent de façon spectaculaire devant l’hôtel de ville de Québec

Des usagers des sentiers la Marmota, à Cap-Rouge, ont envahi la place de l’Hôtel-de-Ville, mardi, pour une soirée d’acrobaties devant le monument Taschereau, à Québec.

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«On nous dit qu’ils nous entendent à l’intérieur, alors nous allons faire du bruit!», a lancé Jean-Philippe Nadeau Langevin devant les sauts spectaculaires de plusieurs habiles cyclistes.

Avec des obstacles improvisés, les escaliers du parc et quelques clôtures, les manifestants ont passé quelques heures à s’amuser et à divertir les curieux dans une ambiance festive. Avec un sang-froid imperturbable, les adeptes se sont élancés dans les airs.

«S’il le faut, pour parler du vélo de montagne, nous allons revenir chaque semaine!», a ajouté un cycliste.

Avec le sourire en coin et les applaudissements de la foule, les cascadeurs en herbe ont même tenté des manœuvres audacieuses avec une lourde monture à assistance électrique en libre-service àVelo.

Un groupe sérieux

Vers 19h, le groupe rassemblé au départ sur les plaines d’Abraham a pris la direction de l’hôtel de ville de Québec.

Après la fin de la séance du conseil, le chef de l’opposition Claude Villeneuve est sorti pour rencontrer le fondateur du site la Marmota, Michel Lachance. À l’intérieur, les échanges des élus n’ont pas permis de faire évoluer les débats.

«C’était assez particulier et je trouve que ça ne fait pas honneur à la mobilisation des gens. Ils sont sérieux, les gens de la Marmota. Ils font la démonstration de leur savoir-faire. Ils auraient mérité d’être entendus jusqu’à la fin. On aurait pu accorder un peu plus de temps», a fait savoir M. Villeneuve en référence à la fin un peu abrupte de la séance.

Le chef de l’opposition a affirmé que l’équipe du maire tente de camoufler les erreurs de Jean-François Gosselin dans ce dossier. «Il aurait clairement fallu parler aux citoyens en amont.»

Les cyclistes ont dénoncé la fin abrupte de la période des questions. « C'était notre seule opportunité de pouvoir parler de vive voix et des citoyens ont été renvoyés chez eux sans pouvoir s’exprimer », a conclu Jean-Philippe Nadeau Langevin.

Malgré la mobilisation, la Ville de Québec veut démanteler dans les prochaines heures les sentiers situés à Cap-Rouge.