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L'article provient de Le Journal de Montréal

«Le temps, c’est ce qu’on a en région»: un jeune couple laisse tout derrière pour s’installer en Gaspésie

Courtoisie Noémie Côté Schinck
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Photo portrait de Félix  Desjardins

Félix Desjardins

2025-08-23T04:00:00Z
2025-08-23T15:36:03Z
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Avant d’avoir franchi la mi-vingtaine, un couple de Québécois a tout vendu et a plié bagage pour habiter en Gaspésie et, du même coup, avoir accès à la propriété.

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Noémie Côté-Schinck et Kevin Beauvolsk étaient respectivement âgés de 23 et 24 ans lorsqu’ils ont tout laissé derrière, en pleine pandémie de COVID-19. «Vraiment tanné» de la vie à proximité des grands centres urbains, le couple a quitté son appartement à Sainte-Anne-de-Sabrevois, en Montérégie.

«On a tout vendu et on est reparti complètement à zéro... on a déménagé en Micra! raconte la femme de 27 ans. Ça faisait plusieurs années que je voulais déménager.»

Propriétaires
Courtoisie Noémie Côté-Schinck
Courtoisie Noémie Côté-Schinck

Après avoir vécu dans un appartement à Matane pendant deux ans, le couple a pu réaliser un rêve qu’il croyait impossible: s’acheter une première maison à Saint-René-de-Matane.

«On voulait quelque chose qui ne coûtait pas plus cher qu’un loyer, enchaîne-t-elle. On a payé notre maison 95 000$. Le terrain était plus important que la maison pour nous.»

Trônant sur un terrain de 15 000 pieds carrés en pleine nature, la maison mobile convient parfaitement aux besoins du couple.

«Ça faisait plusieurs années qu’on allait à Matane en vacances et on a déménagé pour la proximité avec la nature et le plein air, ajoute-t-elle. Je n’aurais pas voulu attendre plus longtemps [avant de faire la transition].»

«Tout le monde se parle»

Certes, ce nouveau milieu de vie a nécessité certaines adaptations, entre autres au rude hiver gaspésien et à l'inaccessibilité de certains services essentiels. Noémie et Kevin ont toutefois découvert un sens de communauté dans la région qu’ils ne connaissaient pas auparavant.

«Tout le monde se parle, ici. C’est ma voisine qui m’a fait rentrer à mon travail. Les gens sont vraiment accueillants et veulent nous aider.»

«On a tout le temps devant nous. Et le temps, c’est ce qu’on a en région qu’on n’avait pas en ville.»

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