Le talent méconnu de Pascale Bussières

Notre équipe a eu la chance d’être sur place pour le lancement de la 31^e édition du Festival Cinémania, où était présenté en avant-première le film de Léa Pool On sera heureux. Nous avons pu échanger avec les artistes présents pour l’événement.

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Anne Dorval

Anne Dorval, également membre du jury pour cette édition du Festival, était ravie de prendre part aux festivités. «J’ai hâte de voir tous les films en compétition, et il y en a d’autres que j’aimerais voir juste pour le plaisir. On sait très bien que c’est peut-être la seule occasion de les voir.» Nous en avons profité pour prendre de ses nouvelles. Encore une fois, ses prochains mois seront bien chargés. «On termine lundi avec la finale de Quel talent! et je suis en préparation pour le Bye Bye 2025. Sinon, on commence à avoir quelques petites lectures pour la pièce Que notre joie demeure présentée au TNM au printemps prochain. Ce sera un bel automne chargé jusqu’à Noël.» Par ailleurs, son petit-fils occupe toujours une grande place dans son quotidien. «La grand-maman va très bien. Je n’ai pas pu être avec Paul pour l’Halloween parce que je travaillais, mais j’ai vu des photos et il était complètement adorable. Je l’aime encore un peu plus chaque jour!»

Mariloup Wolfe

La réalisatrice se dit comblée par son quotidien actuel. «La nouvelle collection avec San Francisco est en vente présentement. Ça fait six ans que j’ai un partenariat avec eux. C’est vraiment tripant et ça fonctionne encore super bien. On a une belle collaboration. Je me fie toujours aux experts de la compagnie pour me guider; ce sont eux qui connaissent les tendances à venir.» Famille et travail vont également bon train. «Mes fils, Manoé et Miro, vont très bien; on est dans la routine. D’ailleurs, j’arrive un peu juste ce soir, puisque je devais préparer le souper et m’assurer qu’ils fassent leurs devoirs!» (rires) Côté professionnel, plusieurs projets sont en cours. «Il y a beaucoup de projets en dépôt. Tout est en mouvement, mais je n’ai encore rien à confirmer. Je souhaite que ça débloque bientôt.»

Pascale Bussières et ses invitées

«En ce moment, je suis entre deux phases. J’ai beaucoup travaillé ces derniers temps, donc je reprends un peu de forces pour un tournage qui s’en vient. Les répétitions commencent en novembre. Il s’agit du premier long métrage d’une actrice québécoise. C’est un film de filles qui va être demandant physiquement. C’est tout ce que je peux dire pour l’instant!» L’actrice, également artiste en arts visuels, est présentement en exposition. «J’expose mes sculptures textiles à l’école d’art de Sutton avec sept autres artistes, autour de l’idée d’être vivace. Un geste de résistance, mais aussi une façon de se relier aux autres. Je suis assez pudique par rapport à cette passion. Je reste discrète, mais ça fait une quinzaine d’années que je peaufine mon art.» Elle sera bientôt à l’affiche de la série Casse-gueule et profitera d’un beau moment avec un de ses fils à Mexico City pour visiter les galeries et les musées. Elle risque de revenir bronzée et inspirée!

Robert Charlebois, sa femme, Laurence, et son fils Victor

Le chanteur était bien entouré hier soir: il était accompagné de sa femme et de son fils aîné, Victor, plus discret dans les médias. «Il aime m’accompagner parfois. Il a beaucoup d’amis dans le milieu. Il s’est même occupé du Festival du nouveau cinéma. J’ai deux fils très artistiques.» Malgré son année sabbatique, Robert ne semble pas s’ennuyer. «Je ne pensais pas que j’avais autant de talent pour ne rien faire finalement! (rires) Je me suis dit que ça allait être long, mais pas du tout. Je compose, j’écris, je lis, je termine un film et je montre le film que j’ai fait avec l’Orchestre symphonique.» Pas d’inquiétudes: il prévoit un retour sur scène après cette pause bien méritée. Il en a aussi profité pour passer du temps avec Laurence, sa femme des 50 dernières années. En tant que membre du jury du Festival Cinémania, il porte une attention particulière à la qualité de la musique dans les œuvres.

Sylvain Parent-Bédard

Ce n’est pas parce que la saison des festivals est terminée au Québec que le président de Juste pour rire bénéficie de plus de repos. «Je quitte bientôt pour Sydney et Singapour, puisqu’on vient d’y lancer des festivals. On travaille aussi sur de nombreux projets: des fictions, des variétés, des tournées en français et en anglais, et des films. Juste pour rire et Just for Laughs sont un terrain fertile à l’international, beaucoup plus grand que je ne le pensais. C’est un énorme terrain de jeu qui s’offre à nous.» Son histoire a inspiré la série À propos d’Antoine, qui a conquis le cœur du public et qui sera bientôt portée au grand écran. «La famille va très bien, mon fils Antoine se porte à merveille, on est heureux et c’est très important pour moi. Cathleen, ma conjointe, et moi on vient de terminer l’écriture du scénario du film À propos d’Antoine. On prévoit pouvoir produire ça au cours de la prochaine année.»

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