Troisième jour, troisième panne pour le Réseau express métropolitain

Troisième journée, troisième interruption de service pour le Réseau express métropolitain (REM), en panne dans les deux directions pendant environ une demi-heure tôt mercredi matin en raison d’un problème informatique.

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Les trains n’ont pas pu démarrer à 5h30 comme prévu, autant à partir de la Gare Centrale, au centre-ville de Montréal que de la station, Brossard, sur la Rive-Sud.

Le REM a en fait l’annonce sur ses réseaux sociaux à 5h37, évoquant un « incident ». 

La filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec responsable du projet, CDPQ Infra, a décliné notre demande d’entrevue.

« Un problème informatique au centre de contrôle a impacté le démarrage des voitures causant une interruption de service dans les deux directions » explique-t-on dans un court courriel.

Écoutez l'entrevue avec Andy St-André, journaliste à TVA Nouvelles à l’émission d’Alexandre Dubé via QUB radio :

Environ 25 navettes d'autobus du Réseau de transport de Longueuil ont été mises à la disposition des usagers en attendant la reprise graduelle du service, vers 6h.

Troisième panne en trois jours

« Ce n’est pas pire que le métro », relativise Diane Tellier venue voir une amie à Montréal à partir de Greenfield Park. 

« C’est de l’électronique, ils vont s’ajuster », lance quant à lui Alex Viens, qui n’était pas trop inquiet par cette troisième panne en trois jours.

Lundi matin, le service a été interrompu pendant plus d’une heure en pleine heure de pointe raison d’un problème d’aiguillage, le système qui permet aux trains de passer d’une voie à l’autre.

Les trains se sont de nouveau immobilisés pendant environ une heure lundi soir vers 23h, toujours à cause d’un aiguillage coincé.

CDPQ Infra avait alors évoqué une période de « rodage » et des pannes qui deviendraient plus isolées au fil du temps.

Expérience négative

«Ça peut avoir un impact sur les gens qui veulent délaisser la voiture pour prendre le transport collectif, parce que les gens se souviennent davantage des expériences négatives» , croit Owen Waygood, professeur titulaire à Polytechnique Montréal.

Le vrai test se fera à la rentrée, en septembre, selon lui. « C’est mieux d’avoir ces problèmes de démarrage avant la rentrée, pendant les vacances de la construction », souligne l’expert en génie du transport.

Les autobus auraient gagné à continuer à traverser le pont Samuel-De-Champlain, au moins au certain temps, ajoute-t-il.

« Ce ne serait pas redondant, au contraire, ça rend le transport collectif plus robuste en offrant d’autres options quand il y a des problèmes », dit-il.