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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Le QG de Wagner assure qu'il opère normalement, deux jours après la rébellion avortée

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Agence France-Presse

2023-06-26T13:07:23Z
2023-06-26T13:17:20Z
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Le quartier général du groupe paramilitaire Wagner, en Russie, situé à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), a assuré lundi qu'il continue d'opérer «normalement», deux jours après la rébellion avortée de son chef Evgueni Prigojine.

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«Malgré les événements qui ont eu lieu, le centre continue de fonctionner normalement, conformément à la législation de la Fédération de Russie!», a indiqué Wagner dans un communiqué, alors que le sort du groupe – démantèlement, intégration dans l'armée ou statu quo? – reste incertain.

Plus tôt lundi, des sources internes du groupe Wagner avaient affirmé que l’on continuait de recruter dans plusieurs régions.

«Le recrutement continue», a rapporté à l'agence de presse officielle TASS un employé de la ville de Novossibirsk, en Sibérie.

Devant le bâtiment accueillant le groupe à Novossibirsk, les affiches publicitaires à l'effigie de Wagner étaient de nouveau accrochées lundi, selon TASS, après avoir été retirées samedi.

«Nous travaillons sur rendez-vous, tous les jours», a également confirmé à TASS un employé dans la ville de Tioumen, à 2000 km à l'est de Moscou.

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Les contours de l'accord passé samedi soir entre Evgueni Prigojine et Moscou pour résoudre la crise inédite entraînée par la rébellion armée de Wagner restent à ce stade flous.

Le Kremlin assure qu'aucun combattant de Wagner ayant suivi M. Prigojine dans sa révolte ne sera poursuivi pénalement, mais nul ne sait ce qu'il va réellement advenir de l'organisation. Le Kremlin a assuré que M. Prigojine se rendra en Biélorussie, mais il n'est pas réapparu en public depuis la fin du coup de force.

Plus tôt lundi, le président du comité de la Douma sur la législation et la construction de l'État, Pavel Kracheninnikov, avait annoncé que les personnes condamnées par la justice russe ne pourraient plus être recrutées par des «organisations militaires privées» comme Wagner.

Wagner avait pourtant recruté de nombreux combattants dans les prisons russes, avec l'aval du gouvernement, pour les envoyer sur le front en Ukraine, mais depuis plusieurs mois, le Kremlin avait théoriquement interdit une telle pratique.

Avant, ces groupes «pouvaient recruter ceux qui étaient condamnés et conclure des contrats avec eux. Maintenant, une procédure différente a été adoptée selon laquelle les contrats ne sont conclus qu'avec le ministère de la Défense», a déclaré M. Kracheninnikov à des journalistes, cités par l'agence Interfax.

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