Le projet GNL Québec pourrait-il être relancé?

Le projet très polarisant, GNL Québec, pourrait potentiellement remis sur la table, d'après les propos évoqué par les ministères provinciaux et fédéraux. 

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La ministre libérale. Mélanie Joly a évoqué cette possibilité mardi, alors que le chef conservateur Pierre Poilievre en a déjà pris l’engagement.

Du côté de Québec, le ministre de l'Environnement entreouvre la porte.

«Mais si c’est le même projet, ce sera non», a indiqué Benoît Charette, mercredi matin.

Le contexte géopolitique a changé depuis le rejet du projet de GNL en 2021, d’abord par Québec, ensuite par Ottawa en 2022.

Les menaces tarifaires américaines incitent les producteurs d’hydrocarbures du Canada à étudier de nouveaux marchés, entre autres, l’Europe.

Les partis d’oppositions restent plus difficiles à convaincre.

«GNL Québec, c’est non!», a résumé le député de Québec solidaire de Hochelaga-Maisonneuve, Alexandre Leduc.

La zone industrialo-portuaire de Saguenay aurait accueilli l’usine, un réservoir et un terminal d’exportation.

«Ce promoteur n’est plus là et personne ne nous a approchés pour un projet semblable», dit le PDG d’Administration portuaire de Saguenay Carl Laberge.

Ceux qui supportaient le projet dès le départ voient une plus grande ouverture des marchés européens, qui ne veulent plus de la Russie comme partenaires.

Par contre, les opposants doutent toujours de la nécessité et de la valeur scientifique du projet.

GNL-Québec n’a gardé qu’une adresse au Québec. Son ex-président Tony Leverger s’est retiré du registre des lobbyistes à Ottawa.