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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Transport du gaz naturel: Mélanie Joly ouvre la porte à la résurrection du projet GNL Québec

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Photo portrait de Yannick Beaudoin

Yannick Beaudoin

2025-02-05T02:37:28Z
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Questionnée sur le dossier GNL Québec lors de son passage à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), la ministre fédérale des Affaires étrangères, Mélanie Joly, n’a pas fermé la porte à une résurrection du projet controversé pour transporter le gaz naturel sur le territoire de la Belle-Province.

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À la question «Allez-vous soutenir un projet GNL Québec à la prochaine élection?», celle-ci a répondu: «Moi, je pense que c'est une question de savoir si les Québécois sont prêts à soutenir un projet comme ça».

Celle-ci a enchaîné en mentionnant que le Canada était vulnérable face aux États-Unis, car ceux-ci achètent la quasi-totalité de son pétrole et de son gaz naturel.

«Si vous regardez comment les pipelines sont organisées, le Canada, on a comme seul client particulier pour le pétrole d'Alberta, 98 % à peu près du pétrole s'en va vers les États-Unis. Les usines de raffinerie au Texas sont organisées pour le type de pétrole qui est produit en Alberta», mentionne la ministre Joly.

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Cette dernière a parlé des projets de pipeline TMX, qui part de l’Alberta pour exporter du pétrole vers l’Asie, puis de LNG Canada, qui permet d’acheminer du gaz naturel de Kitimat, en Colombie-Britannique, vers le Japon et la Corée.

Donc, aussi, les États-Unis sont dépendants de notre pétrole. Donc, il y a une interdépendance. On a construit un pipeline qui s'appelle TMX, qui part de l'Alberta et qui sera en part de Vancouver, qui nous permet aussi d'exporter vers l'Asie.

«Donc, ça va nous permettre de devenir encore plus proche du Japon et de la Corée, même d'un point de vue énergétique», indique Mélanie Joly.

«Mais c'est sûr qu'on n'a pas de pipeline, présentement, qui passe à travers le Canada pour venir vers chez nous. Ici, à Montréal, notre pétrole et notre gaz proviennent des États-Unis» », ajoute la ministre.

Mme Joly avoue s’interroger actuellement à savoir si l’attitude de Donald Trump envers le Canada pourrait changer la donne et faire grimper l’acceptabilité sociale du projet GNL Québec.

Pour voir l’extrait complet, visionnez la vidéo ci-haut.

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