Télé-Québec: le PQ veut sortir des ondes les copies de «La Pat'Patrouille»

Le chef du Parti Québécois veut «remplacer» les émissions semblables à La Pat'Patrouille sur les ondes de Télé-Québec afin de miser sur du contenu québécois. Comme le gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ), il compte bonifier le financement de la chaîne nationale. 

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Vous pouvez toutefois rassurer vos enfants immédiatement: si le Parti Québécois (PQ) est élu le 3 octobre prochain, La Pat'Patrouille restera en ondes. 

Le chef, Paul St-Pierre Plamondon, en a fait la promesse à son fils avant de faire cette annonce. 

«Il y aura La Pat’Patrouille. Mon fils de 2 ans va capoter s’il n’y a plus Pat’Patrouille», a-t-il déclaré.

Remplacer

Toutefois, les autres dessins animés du même genre «vont se faire remplacer», a-t-il indiqué, plaidant que «les émissions jeunesse québécoises sont tellement meilleures».

«J’écoute Télé-Québec et, entre La Pat'Patrouille et les émissions qui sont des dédoublements de La Pat'Patrouille, mais avec un train ou une autre bébelle... Nos émissions québécoises, qui sont intelligentes, éducatives... Faisons du contenu québécois, doublons les budgets et faisons-nous confiance», a-t-il dit.

Selon le chef du PQ, il est temps de déloger de Télé-Québec ces populaires dessins animés avec des couleurs et des mouvements trop rapides. 

Pas sain

«Super Wings, Robocar poli et La Pat'Patrouille, c’est toute la même émission», a-t-il mentionné. «Ça exploite que les enfants aiment les couleurs et les mouvements rapides, mais ce n’est pas nécessairement sain sur le plan éducatif. Quand tu compares avec la nouvelle mouture de Passe-Partout et les émissions pour les plus vieux que Télé-Québec fait, la qualité, c’est le jour et la nuit».

Puis, St-Pierre Plamondon estime que ces émissions ont été conçues sous l’angle commercial, sans considérer l’angle éducatif. 

Contenu culturel

Le chef rappelle que «Télé-Québec est essentielle dans la relance de la culture québécoise» et qu'«il veut hausser les budgets de Télé-Québec à 140 M$».

«On tente de nous faire oublier qu’on est une nation, qu’on est un peuple avec un passé courageux, qu’on a réussi à émerger et être toujours le 2% de gens qui parlent français en Amérique», a-t-il mentionné. «On a préparé une série de mesures pour s’attacher à notre histoire, pour mieux penser notre avenir et pour surtout nous rattacher au contenu culturel québécois.»