Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Le PLQ déplore «le triste spectacle» à la traverse Québec–Lévis

Photo d'archives
Partager
Photo portrait de Marc-André Gagnon

Marc-André Gagnon

2023-04-05T19:12:27Z
2023-04-05T20:21:38Z
Partager

L’opposition libérale déplore «le triste spectacle» qui se poursuit à la traverse Québec–Lévis, où une hausse de tarifs de 3% vient d’être imposée malgré les bris de service répétés avec lesquels ses usagers doivent composer.  

• À lire aussi: Les hauts et les bas du chantier maritime Davie de Lévis depuis 200 ans

• À lire aussi: Une autre panne mardi matin: la traverse de Québec est devenue une «blague», dénonce un organisme

• À lire aussi: Réaménagement de la tête des ponts: un chantier majeur pour une entrée à Québec plus verte et moins congestionnée

Jeudi dernier, soit 48 heures après une autre interruption de service causée par un bris sur le seul navire disponible entre Québec et Lévis, la Société des traversiers du Québec (STQ) a annoncé que ses tarifs seront indexés de 3%, à compter du 1er avril. 

La même indexation a été appliquée sur l’ensemble des traverses tarifiées de la société d’État, «en concordance avec la Loi limitant l’indexation de plusieurs tarifs gouvernementaux », a précisé la STQ. 

Pointant du doigt «les nombreuses interruptions de service» observées dans les dernières années – environ 6000 traversées ont été annulées entre 2020 et 2022 –, le député libéral André Albert Morin a rappelé qu’un «mauvais service et une augmentation des tarifs minent la confiance des utilisateurs». 

Publicité

Un plan «pour l’été»

Comment «garantir à la population un service de qualité à un prix raisonnable?» a demandé le porte-parole de l’opposition officielle en matière de Transports à sa vis-à-vis gouvernementale, Geneviève Guilbault. 

La ministre des Transports et de la Mobilité durable a saisi la balle au bond pour reconnaître qu’après « l’épisode de la SAAQ dernièrement [...] effectivement, la STQ a sa part d’enjeux aussi». 

Consciente du fait que les citoyens de Québec et de Lévis «sont tannés d’avoir juste une traverse sur deux» et qu’ils s’attendent à ce que les problèmes se règlent, Mme Guilbault a rencontré la PDG par intérim de la STQ, Greta Bédard, la semaine dernière. « On m’a assuré que, pour l’été et à court terme, on avait un plan », a raconté la vice-première ministre. 

Vérification faite, le plan d’un retour à la normale vers le début de l’été reste le même que celui qui a été exposé par la STQ depuis qu’un des deux navires de la traverse Québec-Lévis (NM Alphonse-Desjardins) a été réquisitionné pour maintenir le service à L’Isle-aux-Coudres, où le NM Félix-Antoine-Savard a été mis hors service après s’être échoué à la mi-février.

Il est donc toujours prévu que le NM Alphonse-Desjardins soit ramené à Québec en mai, après quoi le NM Lomer-Gouin ira à son tour en arrêt technique annuel. 

Les Charlevoisiens pourront quant à eux compter, à compter de l’été, sur le NM Svanoy. Ce navire norvégien loué, qui au moment d’écrire ces lignes était amarré au port de Pictou, en Nouvelle-Écosse, sera appuyé par un autre navire de relève de la flotte de la STQ qui reste à préciser, soit le NM Joseph-Savard, le NM Félix-Antoine-Savard ou encore le mal-aimé NM Radisson, qui date de 1954 et qui ne peut accueillir de poids lourd. 

Publicité
Publicité