Le patron d’Aston Martin a toujours cru au retour rapide de Lance Stroll

Contrairement à son poulain et au fils de son grand propriétaire, Lawrence Stroll, le directeur d’équipe chez Aston Martin reste patient envers le pilote québécois qui a raté la dernière course en Espagne, et il a toujours cru à son retour rapide derrière le volant. Lance Stroll avait alors abdiqué en raison d’une blessure.

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Jeudi matin, dans les paddocks flambants neufs du circuit Gilles-Villeneuve, Andy Cowell semblait patiner sur la glace du Centre Bell dans ses réponses au sujet de son pilote. Clairement, le mot d’ordre au sein de l’écurie britannique avait été placé sur sa résilience et sa détermination.

Dans son esprit, Cowell n’a jamais pensé remplacer Stroll. Et même si le pilote de réserve, Felipe Drugovich, figure parmi les trois conducteurs de la Cadillac à la prestigieuse course des 24 Heures du Mans en France cette semaine, le patron de l’écurie a dit ne pas s’être inquiété de la situation.

Après le grand prix en Catalogne, Stroll a subi une intervention chirurgicale. Rapidement remis sur pied, il a visité le quartier général de l’écurie à Silverstone, discuté avec l’ingénieur Adrian Newey et sauté dans le simulateur. Avant de s’amener à Montréal pour sa septième course en carrière, le Canadien de 26 ans a cumulé des tours au circuit Paul Ricard au Castellet, en France, au volant d’une ancienne version de l’Aston Martin.

Bonnes indications

«Comme dans chaque situation, il faut faire des plans. Mais le plan A a toujours été de revoir Lance dès le Grand Prix du Canada. Il a été occupé dernièrement», a expliqué Cowell sans trop vouloir discuter de la nature de la blessure de Stroll.

Il ne s’est pas plus avancé sur les histoires de crise et de blessure dans le garage comme l’ont rapporté de nombreux médias après sa 14eplace en qualification. Des «potins de paddocks», avait expliqué l’ingénieur de course et ancien patron de l’écurie, Mike Krack.

«Il faut respecter les conditions médicales de chacun. Lance est un pilote déterminé. Il était déçu et frustré de ne pas courir à Barcelone.»

Comment maintenant savoir s’il est vraiment prêt à reprendre son volant alors qu’il n’y a pas deux semaines, il se plaignait de douleurs intenses au poignet?

Selon Cowell, les séances dans le simulateur et les essais sur la piste avec une ancienne monture de l’AMR ont convaincu la direction.

Autre saison difficile

Même si la voiture se comporte un peu mieux sur la piste qu’en début de saison, Aston Martin est relégué au bas du classement chez les constructeurs. Avec les 14 points enregistrés par Stroll et deux par Fernando Alonso, l’écurie pointe au ronflant neuvième échelon.

Si l’Espagnol a engrangé ses premiers points de la saison en Espagne, Stroll, lui, n’en a pas ajouté au compteur depuis le Grand Prix de Miami, au début de mai.

En point de presse, Alonso a estimé que les problèmes mécaniques et aérodynamiques resteront jusqu’au bout du calendrier.