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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Le nom de Gavin McKenna sur toutes les lèvres à Rimouski: «Des fois je me dis: wow, je ne savais pas que quelqu’un pouvait faire ça!»

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Photo portrait de Kevin Dubé

Kevin Dubé

2025-05-22T21:01:16Z
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RIMOUSKI | On aimerait vous dire que le sujet principal de discussion, dans les couloirs du Colisée Financière Sun Life, jeudi, lors de la première journée officielle du tournoi de la Coupe Memorial, était l’Océanic de Rimouski ou les Wildcats de Moncton. Mais ce n’était pas le cas. 

• À lire aussi: Gavin McKenna comparé à une ancienne gloire de l’Océanic... et ce n’est pas Sidney Crosby

Le nom que tout le monde avait sur les lèvres: Gavin McKenna.

Parce qu’au-delà de tout ce qui va se passer d’ici la finale du 1er juin, tant au plan sportif qu’événementiel, la plus grande attraction à Rimouski ce sera lui. Et les organisateurs du tournoi le savent très bien. Il s’agit, pour le comité organisateur de la Coupe Memorial, d’une bénédiction inespérée, d’un élément d’attraction énorme.

Photo DIDIER DEBUSSCHÈRE
Photo DIDIER DEBUSSCHÈRE

Mais ce n’est rien de nouveau. L’attaquant des Tigers de Medicine Hat attire foule et médias partout où il passe.

Âgé de 17 ans, on dit déjà de lui qu’il est la prochaine grande vedette du hockey. Certains parlent de lui comme du prochain Connor McDavid et ils sont déjà prêts à inscrire son nom au sommet du tableau de la première ronde du repêchage de l’an prochain, en 2026.

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Et évidemment, les médias québécois et même ceux de London attendaient la jeune sensation lors de son premier bain médiatique rimouskois.

Photo Didier Debusschère
Photo Didier Debusschère

Il sera en vedette dès vendredi soir, alors que les Tigers seront les adversaires de l’équipe hôtesse, l’Océanic de Rimouski, lors du premier match de la compétition.

«C’est un peu devenu la normale pour moi, a reconnu l’ailier gauche, lorsqu’on l’a questionné sur le fait que les projecteurs se braquent automatiquement sur lui, peu importe où il va. C’est toujours plaisant quand les gens viennent te voir et te demandent des photos. En grandissant, j’étais ce jeune enfant.»

Des chiffres hallucinants

La saison dernière, sa deuxième complète dans la WHL, McKenna a terminé avec 129 points en 56 matchs, puis il en a ajoutés 38 en 16 parties éliminatoires.

Il a notamment connu une séquence de 54 matchs consécutifs avec un point, la plus longue dans la LCH en 25 ans.

«Il est incroyable. Souvent, il fait des choses sur la patinoire et je me dis: wow, je ne savais pas que quelqu’un pouvait faire ça! Il a tellement de talent et, en plus, c’est une excellente personne», le complimentait l’attaquant Hunter St. Martin.

Pour le capitaine des Tigers, Oasiz Wiesblatt, ce n’est pas simplement son talent brut qui fait de McKenna un joueur exceptionnel.

«Oui, il est très talentueux, mais c’est un gars qui a un désir de gagner incroyable. Il vit avec les attentes depuis toujours et je ne sais pas comment il fait pour gérer tout ça, mais c’est le gars le plus passionné avec qui j’ai joué. Il veut tellement gagner.»

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Capable d’en prendre

Cet esprit compétitif, d’ailleurs, est une quasi-nécessité pour un joueur du statut de McKenna. Parce que, inévitablement, le plan de match de tous les adversaires est clair: le neutraliser de toutes les façons possibles.

«Chaque match, les gars sont sur mon dos et ils essaient de me sortir de mon match. Ce sera encore le cas ici, et ce ne sera rien de nouveau. Je suis habitué et j’ai hâte. C’est toujours bon de savoir que les gars veulent te déconcentrer, parce que ça veut dire que tu fais quelque chose de bien.»

«Il est plus jeune que la plupart de nos joueurs»

Photo Didier Debusschère
Photo Didier Debusschère

RIMOUSKI | Personne ne connaît mieux Gavin McKenna que Mathieu Cataford dans le vestiaire de l’Océanic de Rimouski. Et l’attaquant de l’Océanic l’assure: il est humain!

Cataford a eu l’occasion de côtoyer McKenna avec l’équipe canadienne des moins de 20 ans lors du dernier Championnat mondial de hockey junior, à Ottawa.

«Il est plus jeune que la plupart de nos joueurs, on peut donc utiliser ça à notre avantage et jouer un peu plus physique avec lui», estimait Cataford.

Même s’il n’a pas connu un tournoi à la hauteur de certaines attentes placées en lui, à l’image de toute l’équipe d’ailleurs, McKenna a été en mesure d’épater la galerie à l’interne.

«Ses habiletés, j’ai rarement vu ça. Il a une très bonne vision du jeu et il est capable de tout faire, de trouver n’importe qui sur la patinoire ou de mettre la rondelle n’importe où. Il y a une raison pour laquelle on le compare au prochain Connor McDavid. Ce sera un bon défi pour nous.

Le contenir, pas le freiner

Pour l’entraîneur-chef de l’Océanic, Joël Perrault, il faudra contenir McKenna. Et le choix des mots est important, puisque «tu ne peux pas limiter ce genre de joueurs à 100% dans leurs occasions de marquer».

«C’est sûr et certain qu’on voudra minimiser les qualités des chances qu’il peut avoir. Chose certaine, les partisans sont choyés de voir la qualité des joueurs sur la patinoire dans les dix prochains jours. McKenna, tout le monde a vu ce qu’il pouvait faire. Je l’ai affronté aux Jeux du Canada alors qu’il représentait le Yukon et il était déjà très impressionnant. Ce sera le fun de pouvoir l’affronter.»

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