Gavin McKenna comparé à une ancienne gloire de l’Océanic... et ce n’est pas Sidney Crosby

Kevin Dubé
RIMOUSKI | Il n’y a probablement pas de meilleur compliment que d’être comparé à Connor McDavid. Mais quand tu es aussi comparé à l’un des deux seuls joueurs à avoir remporté le titre de joueur par excellence de la Coupe Memorial et des séries dans la LNH, ce n’est pas si mal non plus.
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C’est le comparable qu’a utilisé son entraîneur Willie Desjardins pour décrire son jeu. Il faisait ainsi référence à l’ancienne gloire de l’Océanic Brad Richards, qu’il a eu la chance de diriger pendant deux saisons alors qu’il était entraîneur adjoint des Stars de Dallas, en 2010-2011.
«Gavin fait quelque chose que Brad faisait aussi. Il lance des rondelles au filet alors que personne ne s’y attend. Ces gars ont cette habileté spéciale. Je ne sais pas comment ils font, mais ils sont en mesure de constamment créer des choses. C’est un joueur exceptionnel, il voit le jeu extrêmement bien, il adore le hockey.»

Mais même s’il attire les regards partout où il va, McKenna demeure un jeune concentré d’abord et avant tout sur les succès collectifs, assure son entraîneur. Et il avait une anecdote qui l’illustrait parfaitement.
«Tu ne vois pas souvent ce genre de joueurs. Il avait eu une très bonne première série. Quand je lui ai demandé quel était son souvenir favori, il m’avait répondu que c’était le jeu blanc du gardien [Harrison] Meneghin. C’est vraiment un joueur d’équipe.»
Richards de retour à Rimouski
Si Desjardins a comparé McKenna à Richards, il y a un contexte. C’est qu’il venait de renouer avec son ancien joueur, présent à Rimouski, où il agit à titre de président d’honneur du tournoi.
D’ailleurs, 12 joueurs de l’édition championne de la Coupe Memorial en 2000 étaient présents jeudi après-midi, dont l’ancien capitaine Jonathan Beaulieu, lui aussi président d’honneur de l’événement.

Et Richards a vécu ce que McKenna vivra, lui aussi, bientôt: passer directement du junior à la LNH.
«Un jour tu as 17 ans et, trois ans plus tard, tu es à Tampa et tu te cherches un appartement seul. Tu es un pro maintenant. L’Océanic a été une excellente organisation pour m’aider dans tout ça. Doris [Labonté] m’a donné beaucoup de responsabilités et ça m’a aidé à prendre de la maturité plus rapidement. J’étais prêt à faire le saut, j’ai eu ma chance et je l’ai saisie.»