Le Mont-Sainte-Anne rouvre finalement ses portes

Les skieurs sont heureux de pouvoir dévaler les pentes au Mont-Sainte-Anne qui rouvre ses portes dimanche, après l'écrasement d'une télécabine, alors que la météo est au rendez-vous. 

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Il s’agit tout de même d’une réouverture partielle puisque seulement quatre des cinq télécabines ont obtenu le feu vert de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ). 

Selon le groupe de gestion RCR, une erreur de procédure était en cause dans la chute de la gondole. 

Les amateurs de sports de glisse sont unanimes : l’attente était longue et il faudra investir dans les infrastructures, mais ils sont contents d’être de retour.

«On est super content, ça reste que ça va prendre de l’argent quand même pour améliorer les infrastructures», déclare l’une d’entre eux.

«Ça fait longtemps qu’on attend l’ouverture. C’est vraiment moins long se rendre au Mont-Sainte-Anne qu’à Stoneham», dit une autre.

Le groupe RCR, gestionnaire de la montagne, a été vivement critiqué depuis le début des événements en raison notamment des refus d’entrevue.

L’équipe de gestion explique qu’elle comprend que cet incident a nui à l’image de la compagnie et à celle du Mont-Sainte-Anne.

Maxime Cretin, vice-président directeur général, région de l’est, chez RCR, explique que des investissements sont faits sans toutefois préciser la nature de ces investissements ou de combien d’argent il s’agit.

«Depuis l‘incident de télécabine du 10 décembre, on a vraiment travaillé à reconstruire ce lien de confiance, aujourd’hui, la preuve, c’est qu’on est ouvert», affirme monsieur Cretin.

Il ajoute que la compagnie a répondu aux exigences de l’ordonnance du 16 décembre et assure avoir travaillé avec les meilleurs experts et la RBQ.

«On a fait la lumière complète sur ce qui s’est passé. On a fait beaucoup d’introspection de nos pratiques de formation, d’opération et d’entretien», défend-il.

Malgré tout, des organismes, tels que Les amis de la montagne du Mont-Sainte-Anne, réclament le départ de la compagnie RCR.