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L'article provient de Le Journal de Québec

Défaite de Québec 21: le métro léger «n’a pas été assez expliqué»

Stevens Mélançon livre son analyse des résultats de Québec 21

Photo d’archives
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Photo portrait de Dominique Lelièvre

Dominique Lelièvre

2021-11-09T05:00:00Z
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Le projet de métro léger VALSE n’a pas été suffisamment expliqué, particulièrement le volet consacré aux consultations publiques, selon le conseiller de Québec 21 Stevens Mélançon.

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« À la lumière de ce que je peux regarder, c’est que notre projet de métro VALSE n’a pas été, à mon avis, assez expliqué, assez démontré », déclare-t-il en entrevue avec Le Journal, précisant livrer son « avis personnel » et ne pas chercher à blâmer qui que ce soit.

Dimanche soir, Québec 21 a échappé la mairie en plus de perdre son statut d’opposition principale. Jean-François Gosselin a démissionné de son poste de chef, mais il restera conseiller municipal.

Selon M. Mélançon, un élément « clé » de la proposition de Québec 21 était de tenir des consultations publiques dans un horizon de 100 jours. L’idée était que « ce sont les citoyens qui sont les patrons ». Ainsi, même des gens qui doutaient de la pertinence du métro léger auraient pu être entendus.

« Donc, la population, en bout de ligne, aurait [pu dire] “ce ne sera peut-être pas un métro VALSE, ce ne sera certainement pas un tramway, mais ça pourrait être des trambus, ça pourrait être des bus électriques, ça pourrait être d’autre chose”. Ce bout-là, à mon avis, n’a pas été assez exploité. Ç’a été dit, mais pas assez exploité », soutient-il.

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« M. Gosselin l’a bien dit. Il a dit : “jamais on n’imposera un projet aux citoyens” », soulève-t-il.

Grande réflexion

L’ancien directeur d’école, qui a été réélu avec la plus forte avance de tous les 21 districts, continue de croire à la pertinence de Québec 21, mais pense qu’une grande réflexion s’impose.

« Je ne lance pas la pierre à personne, mais on devra vraiment, vraiment restructurer de A à Z ce parti-là, si on veut rester. »

Il est encouragé par le fait que son parti a augmenté sa représentativité au conseil municipal, passant de trois à quatre élus.

Un chef à trouver

En ce qui concerne le remplacement de Jean-François Gosselin à la tête du parti, la mécanique doit encore faire l’objet de discussions, selon Stevens Mélançon.

Pour sa part, il penche plutôt en faveur d’une course à la chefferie, au lieu d’un couronnement. « C’est une candidature qui peut être aussi, à mon avis, à l’interne qu’à l’externe », précise-t-il.

Il serait prématuré d’évoquer des noms, et lui-même n’a pas pris le temps de réfléchir à son intérêt pour la chefferie, déclare-t-il.

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