Le mental de Brock Boeser a pris un coup l’an dernier

Agence QMI
La saison 2022-2023 fut particulièrement difficile pour le mental de Brock Boeser. Les partisans des Canucks de Vancouver ont de grandes attentes envers lui, mais une blessure tôt dans la saison l’a empêché de montrer son meilleur visage.
Tout a déboulé à partir de ce moment pour l’ailier droit de 26 ans. Dès le troisième jour du camp d’entraînement, il a dû s’arrêter afin de subir une opération à une main. Il est revenu à temps pour le premier duel, mais avec l’impression d’avoir toujours un coup de retard. Sa main s’est infectée et il a dû attendre le 18 novembre avant de finalement marquer un but.
• À lire aussi: Drouin meilleur que Dach et Lafrenière?
• À lire aussi: L’achat des Sénateurs pourrait être officialisé la semaine prochaine
• À lire aussi: CH: une valeur à exploiter sur le marché des échanges
«C’était tellement frustrant. J’ai travaillé si fort durant l’été et j’ai essayé de me présenter dans la meilleure forme possible. Au dernier camp, je me sentais vraiment bien et ensuite, j’ai arrêté de patiner pendant une semaine. C’était difficile de revenir et de tenir le rythme avec de mes coéquipiers et de bâtir une chimie avec eux», a-t-il expliqué mercredi en conférence de presse.
Les Canucks ont connu une autre saison frustrante et les rumeurs de transaction ont fait partie du quotidien de Boeser, qui a néanmoins terminé la saison avec 55 points en 74 matchs.
L’introspection a été longue après cette campagne trouble, surtout que les Canucks ne sont pas parvenus à trouver un partenaire pour un échange. Malgré tout, l’Américain est bien là et il a retrouvé la motivation.
«L’an dernier, j’ai certainement eu une barrière mentale. C’était différent... tu n’es pas vraiment en paix au départ. Tu es seulement assis là et tu te demandes pourquoi certaines choses se sont produites, mais je crois avoir fait la paix. Je crois que l’été a été très bon [pour notre famille] et nous avons tous trouvé cette paix», a reconnu Boeser.
Minutieuse préparation
Disant se sentir bien mieux qu’il y a quelques mois, l’attaquant assure aller aussi bien physiquement que mentalement. Il s’est préparé avec un nouvel entraîneur personnel qui, espère-t-il, lui permettra de disputer une saison normale.
«J’y ai beaucoup pensé. Je me sens bien maintenant. Je vois des gens au Minnesota de façon hebdomadaire qui s’assurent que je me sente à l'aise. En général, tout va bien. Mon poignet va bien. J’essaie de m’assurer de prendre soin de mon corps pour que rien ne se produise», a-t-il expliqué.
Boeser, qui en sera à une septième saison complète avec les Canucks – un sommet parmi les joueurs actuels de la concession – voit avec beaucoup d’appréhension son premier camp avec l’entraîneur-chef Rick Tocchet. L’attitude de celui-ci aidera à fouetter les troupes.
«“Tocc” est arrivé et il nous a poussés même si nous n’étions pas en séries, a-t-il indiqué. Il nous a poussés chaque jour. Il nous a dit que pour les gars qui revenaient, le camp allait être très dur cette année. Il nous a prévenus, donc nous verrons bien à quel point ce sera difficile.»
Rappelons que Tocchet a pris les rênes à Vancouver en janvier, lorsque Bruce Boudreau a été démis de ses fonctions. Les Canucks ont tout de même été écartés des séries éliminatoires pour une septième fois en huit ans.