Le maire d’Ottawa veut vendre les véhicules saisis par la police

Agence QMI
S’il n’en tient qu’au maire d’Ottawa, les véhicules utilisés par les manifestants pour paralyser sa ville pendant plus de trois semaines seront revendus afin d’aider à éponger le coût engendré par la manifestation.
• À lire aussi: Convoi de la liberté: «ce n'est pas fini, on se relocalise»
• À lire aussi: Matinée tranquille à Ottawa, plus de 190 arrestations
• À lire aussi: Une première en 24 jours: la rue Wellington presque déserte à Ottawa
Jim Watson a expliqué, en entrevue sur différentes chaînes télévisées, qu’il avait demandé à son administration si les véhicules et camions saisis par la police pourraient être revendus, ce qui serait possible, selon lui, grâce à la Loi sur les mesures d’urgence, en cours d’adoption au Parlement.
«Comment pouvons-nous confisquer et vendre ces camions pour payer une partie des coûts? Je ne pense pas que c’est aux citoyens d’Ottawa de payer la facture de plusieurs millions de dollars que l’ont va subir en raison de l’irresponsabilité et des activités illégales d’une bande de camionneurs et autres qui ont montré peu d’égard à l’endroit de notre communauté», a commenté M. Watson sur les ondes de CTV News dimanche matin.
La Ville d’Ottawa estime que chaque journée de manifestation lui a coûté environ 1 million $, que ce soit pour payer les policiers, mais aussi pour d’autres services comme les ambulanciers ou employés municipaux.
«Ce n’est pas aux contribuables de payer pour ces coûts extraordinaires avec leur compte de taxes. C’est aux gens responsables de ce chaos de payer», a dénoncé le maire.
Il reste à voir si la Ville ira bel et bien de l’avant avec la saisie et la revente des camions et véhicules saisis au centre-ville. Pour le moment, la police d’Ottawa indique que les véhicules saisis sont conservés pour une durée de sept jours, après quoi leurs propriétaires pourront les récupérer.