Le logement, une priorité électorale pour la moitié des Québécois

Agence QMI
Plus de la moitié des Québécois voteront, en partie, en fonction des propositions des partis politiques pour combattre la crise du logement, laisse entrevoir un sondage mené pour le compte de Royal LePage.
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Selon le coup de sonde, 52 % des Québécois jugent prioritaires les propositions des partis sur l’accessibilité au logement en vue du vote du 3 octobre, une proportion qui grimpe à 57 % chez les 18 à 34 ans.
Les électeurs du Grand Montréal sont aussi plus sensibles (53 %) à cet enjeu que ceux de la région métropolitaine de Québec (45 %).
«Il est évident que les Québécois ont été marqués par une longue période de frénésie immobilière qui a placé à l’avant-plan un fossé entre le rêve de devenir propriétaire qui s’est accentué, et le déficit chronique de propriétés disponibles», a analysé Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général pour Royal LePage au Québec.
«En vue des élections provinciales, la majorité des partis politiques proposent d’améliorer le logement social, ce qui est une excellente chose. Toutefois, il est préoccupant de constater que certaines plateformes ne tiennent pas compte des défis d’accession à la propriété des ménages de la classe moyenne dont le pouvoir d’achat s’est vu fortement réduit par l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et du prix des maisons», a poursuivi M. St-Pierre.
Bien que le marché se soit calmé depuis quelques mois, dans la foulée de la hausse des taux d’intérêt, le nombre de logements disponibles demeure aussi bien plus faible qu’avant la pandémie, compliquant l’accession à la propriété, a noté la firme de courtiers immobiliers.
En fait, 21 % des répondants ont soutenu avoir décidé de remettre à plus tard l’achat d’une propriété en raison de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt, a souligné Royal LePage.