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L'article provient de TVA Sports
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Canadien: le jeu du domino avant de partir pour Washington

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2024-02-05T18:06:09Z
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Sean Monahan est parti, mais la vie continue ou plutôt, «la ligue continue» comme l’a répété Martin St-Louis, lundi midi.

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Pour le Canadien, la ligue continue signifie un départ vers Washington, où il affrontera les Capitals, mardi soir. Évidemment, puisque Monahan occupait plusieurs rôles au sein de la formation montréalaise, la définition de tâche de plusieurs de ses anciens coéquipiers risque d’être quelque peu modifiée.

Une situation qui sied parfaitement à cette autre expression chère de l’entraîneur-chef du Tricolore: un remplacement «par comité».

Nick Suzuki et Jakes Evans, déjà au bouchon en termes de minutes d’utilisation, ne pourront guère fournir davantage d’effort que ce qu’ils font présentement.

«Je ne sais pas si Suzy obtiendra plus de responsabilités. On ne peut pas mettre ça seulement sur ses épaules, a convenu St-Louis. Ça pourrait arriver qu’il prenne plus souvent des mises en jeu à gauche. Mais d’autres joueurs devront mettre l’épaule à la roue [stepper up].»

«On va avoir du renfort bientôt», a ajouté St-Louis, en parlant du retour imminent d’Alex Newhook (possiblement au cours du week-end). 

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Pearson sur la première unité

D’ici là, c’est Tanner Pearson qui sera un peu plus sollicité. À l’entraînement de lundi, c’est lui qui prenait la place de Monahan au poste de pivot de la première unité. L’attaquant de 31 ans ne se retrouve pas nécessairement en terrain inconnu puisque c’est le mandat qu’il occupe habituellement sur la seconde unité.

«À cette position, je ne suis pas aussi patient que Mony. J’ai plus une mentalité de tireur», a indiqué Pearson.

Conscient que jouer en compagnie de Nick Suzuki, Cole Caufield, Juraj Slafkovsky et Mike Matheson représente un défi un peu différent, il reconnaît qu’il devra apporter certains ajustements.

«Il faudra que je leur pose des questions, que je leur demande où ils me veulent lors de situations bien précises. Je dois bien les lire, mais ne pas essayer d’en faire trop», a mentionné l’ancien joueur des Kings et des Canucks.

Malgré les renforts annoncés, Evans doit absolument saisir l’occasion qui lui est offerte s’il souhaite prouver qu’il vaut plus que le simple rôle de joueur de quatrième trio. Il lui reste 33 matchs pour le faire. 

D’ailleurs, il n’est lui-même pas tout à fait satisfait du jeu offensif qu’il déploie depuis que St-Louis lui a offert une promotion sur l’une des premières unités.

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«J’aimerais en profiter un peu plus. Il y a des matchs où j’étais déçu de ma créativité en attaque. Je dois trouver une façon d’être plus constant dans cet aspect du jeu», a-t-il souligné.

Montembeault, joueur du mois

Il sera intéressant de voir comment tout ça se déploiera, mardi, à Washington. Brandon Gignac et Lucas Condotta seront-ils tous les deux de la formation? St-Louis privilégiera-t-il une formation à onze attaquants et sept défenseurs?

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

Une chose est certaine: c’est Samuel Montembeault qui affrontera les tirs d’Alex Ovechkin et sa bande. Depuis la pause de Noël, l’homme masqué de Bécancour voit de l’action dans pratiquement un match sur deux.

D’ailleurs, ses efforts du dernier mois ont été récompensés puisque c’est lui qui a remporté la coupe Molson du mois de janvier.

En sept rencontres, il a conservé une moyenne de buts alloués de 3,50 et un taux d’efficacité de ,909, en plus d’une fiche de 4-2-1.

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On peut se demander si c’est bon signe. Au cours de cette période, Montembeault a, entre autres, fait face à des barrages de 48, 41 et 46 tirs. Il a remporté deux de ces rencontres et a subi un revers en prolongation dans l’autre.

«Si j’avais reçu autant de lancers sans qu’on remporte les matchs, je n’aurais peut-être pas gagné la coupe. Ça veut dire que les gars ont fait un bon travail pour marquer des buts. Certains soirs, ils en ont marqué trois ou quatre buts quand j’étais devant le filet», a dit Montembeault, bon joueur. 

N’empêche, avec tous les tirs qu’il reçoit, il mérite amplement l’augmentation de salaire qu’il touchera à partir de l’an prochain.

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