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Le hockey féminin suit les traces du tennis

Les anciennes joueuses de tennis Aleksandra Wozniak (à gauche) et Valérie Tétreault (à droite) ont présenté la coupe Billie Jean King, remportée par le Canada lors de la compétition de tennis par équipe, aux hockeyeuses de l’équipe de Montréal de la LPHF Brooke Stacey, Mélodie Daoust (au centre) et Liliane Perreault, le samedi 30 avril 2024, au Centre Bell.
Les anciennes joueuses de tennis Aleksandra Wozniak (à gauche) et Valérie Tétreault (à droite) ont présenté la coupe Billie Jean King, remportée par le Canada lors de la compétition de tennis par équipe, aux hockeyeuses de l’équipe de Montréal de la LPHF Brooke Stacey, Mélodie Daoust (au centre) et Liliane Perreault, le samedi 30 avril 2024, au Centre Bell. Photo fournie par la LPHF, Arianne Bergeron
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Mylène Richard

2024-04-26T04:00:00Z
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S’il y a une discipline où les femmes ont su faire leur place au fil des ans, c’est bien le tennis. Les quatre tournois majeurs offrent des bourses paritaires, et certains événements arriveront bientôt à l’équité, dont l’Omnium Banque Nationale.

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«J’ai toujours vu le tennis comme le modèle dans le sport féminin. On a eu des avancées un peu plus tôt que d’autres, a souligné la directrice du tournoi montréalais, Valérie Tétreault, avant la rencontre historique de la LPHF, samedi, au Centre Bell.

Des 10 sportives les mieux payées l’an dernier, neuf étaient des passionnées de la petite balle jaune, dont la Polonaise Iga Swiatek, qui vient en tête avec 9,9 M$ en bourses et 14 M$ en commandites et engagements pour un total de 23,9 M$, selon le magazine Forbes (voir le tableau ci-dessous).

En comparaison, Novak Djokovic est l’athlète de l’ATP qui a fait le plus d’argent en 2023 avec 44,9 M$ et il pointe en 46e position dans le palmarès de Sportico. C’est le joueur de soccer Cristiano Ronaldo (275 M$) qui domine (voir l'autre tableau ci-dessous).

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Un lien tangible

Il y a un lien tangible qui unit le tennis et le hockey. Chaque année, un match de hockey-balle est organisé à l’Omnium Banque Nationale entre des vedettes des deux sports. Parions que des joueuses de la formation montréalaise seront de la prochaine partie cet été!

Sans oublier Billie Jean King, une légende de la raquette à l’origine de la création de la WTA, militante depuis longtemps pour l’équité des bourses et qui a participé à la fondation de la LPHF.

«Au-delà du tennis, elle veut juste le meilleur pour le sport féminin, point, a assuré Tétreault. Encore à 80 ans, elle a l’énergie pour faire avancer les choses.»

Billie Jean King en compagnie de Jayna Hefford, vice-présidente principale des opérations hockey de la LPHF, lors du premier match de l'histoire du circuit, le 1er janvier, à Toronto.
Billie Jean King en compagnie de Jayna Hefford, vice-présidente principale des opérations hockey de la LPHF, lors du premier match de l'histoire du circuit, le 1er janvier, à Toronto. Getty Images via AFP

Un trophée inspirant

D’ailleurs, le trophée Billie Jean King, emblème de «la coupe du monde de tennis féminin» comme le dit Tétreault, était au Centre Bell avant d’entamer une tournée au pays victorieux d’Eugenie Bouchard et de Leylah Annie Fernandez.

«Si on peut inspirer et encourager, donner le goût aux filles et aux femmes d’essayer un sport, ça peut ouvrir les portes», a commenté l’ancienne joueuse Aleksandra Wozniak.

L’auteure de 40 victoires à cette compétition internationale par équipe, un record canadien, s’est rappelé combien il était stimulant de jouer devant des milliers de personnes.

«La foule te donne tellement de l’énergie pour te surpasser. Ça t’amène à un autre niveau, pas seulement pour toi, mais pour tous les fans qui te regardent. Ça donne une adrénaline comme rien d’autre», a dit Wozniak, soutenant qu’il «faut faire plus confiance aux femmes, qui peuvent performer et réussir, comme les hommes».

 

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