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L'article provient de Le Journal de Montréal

Le grand retour des oies des neiges à Baie-du-Febvre

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Photo portrait de Alain Demers

Alain Demers

2022-03-26T04:00:00Z
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Rien ne marque le retour du printemps de façon aussi spectaculaire que l’arrivée de milliers d’oies des neiges dans les champs agricoles inondés. Ceux situés sur la rive sud du lac Saint-Pierre, à Baie-du-Febvre, entre Sorel-Tracy et Nicolet, nous en mettent souvent plein la vue tout en étant faciles d’accès.

À moins qu’il y ait encore trop de neige dans les champs, les oies commencent à s’y poser dès la fin mars, à la suite de leur périple de 1000 kilomètres en provenance de la côte est des États-Unis. 

Se nourrissant de résidus de maïs laissés sur le sol après la récolte de l’automne dernier, elles restent environ deux semaines, le temps de se faire des graisses afin de poursuivre leur migration jusqu’en Arctique où elles vont nicher. 

Pour ne rien manquer

Les meilleures loges pour assister au spectacle ne coûtent rien et sont à la portée de tout le monde. On observe les envolées d’oies à quelques pas des aires de stationnement le long de la route 132 ou encore le long de la surface gravelée de la route Janelle, menant vers le lac Saint-Pierre. 

Faisant une halte d’environ deux semaines, les oies des neiges se nourrissent de résidus de maïs laissés au sol après la récolte de l’automne dernier.
Faisant une halte d’environ deux semaines, les oies des neiges se nourrissent de résidus de maïs laissés au sol après la récolte de l’automne dernier. Photo courtoisie, Tourisme Centre-du-Québec

Pour apprécier le spectacle, il importe de s’habiller chaudement. Il m’est arrivé souvent de voir des visiteurs légèrement vêtus et en souliers repartir après seulement une dizaine de minutes parce qu’ils avaient trop froid. 

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Des jumelles font aussi toute la différence, les oies étant réparties dans les champs et défilant dans le ciel. 

Le bon moment

Les visiteurs à leur première fois sont souvent déçus de ne pas en voir des nuées comme sur certaines photos. Pour apercevoir des oies en grand nombre, les champs doivent être en grande partie libres de neige. Il faut aussi tomber sur le pic de la migration, s’étendant environ sur deux week-ends. 

Avec de la chance, peut-être verrez-vous une telle scène, laquelle peut se produire lors du pic de la migration et à certains moments de la journée.
Avec de la chance, peut-être verrez-vous une telle scène, laquelle peut se produire lors du pic de la migration et à certains moments de la journée. Photo courtoisie, André Falardeau

Il est aussi bon de savoir que les oies quittent les lieux vers d’autres champs durant la journée pour y revenir plus tard. Il n’est pas rare de voir seulement de petits groupes d’oies au loin pendant quelques heures puis soudainement, voir apparaître des bandes à perte de vue dans le ciel, créant une ambiance excitante avec leurs cris incessants. 

Ce phénomène se produit souvent un peu avant le coucher du soleil. Les ballerines du ciel semblent arriver de partout, comme pour marquer la dernière représentation de la journée. 


BAIE-DU-FEBVRE

  • Postes d’observation : 5 avec stationnement (route 132) et route Janelle 
  • Ne pas oublier : vêtements chauds et jumelles 
  • À proximité : le Musée des Abénakis à Odanak

► facebook.com/tourismenicolet

D’AUTRES IDÉES DE SORTIES

Au parc du Mont-Saint-Bruno
En partance du chalet d’accueil du parc national, une voie de service agréable pour la marche mène au Vieux-Moulin abritant un salon de thé ouvert le week-end. Trajet : deux kilomètres. Droit d’accès en ligne.
► sepaq.com

En montagne dans l’Nord
Au parc régional Val-David — Val-Morin, il devrait y avoir encore de belles randonnées à faire en raquettes ou en crampons. Après tout, nous sommes dans la snow belt. Vérifiez les conditions des sentiers avant le départ.
► parcregional.com


COVID-19 : Avant vos déplacements, veuillez consulter les consignes sanitaires en vigueur au www.quebec.ca/coronavirus

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