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L'article provient de TVA Sports
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Le Grand Prix du Canada en examen: et si la F1 décidait de terminer le contrat en 2029?

Des clauses échappatoires permettraient à la F1 de ne pas prolonger l’entente jusqu’en 2031 comme ce fut annoncé lors de la pandémie

Getty Images via AFP
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Photo portrait de François-David Rouleau

François-David Rouleau

2025-05-13T04:00:00Z
2025-05-13T04:30:00Z
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Annoncée en grande pompe au printemps 2021 alors que le Grand Prix du Canada était annulé pour la deuxième année de suite en raison de la pandémie, le promoteur et les bailleurs de fonds avaient conclu une entente avec la F1 pour prolonger le contrat de deux ans y injectant plus d’argent que prévu.

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Or, à la lecture des documents publics et d’informations obtenues, il appert que la F1 peut tirer sur le cordon et terminer le contrat en 2029 selon les termes signés à l’origine.

Il faut remonter au printemps 2021 pour d’abord en retrouver les traces. En annonçant entre autres une enveloppe de 51 M$ remise à la F1 pour les éditions 2030 et 2031 du Grand Prix, les bailleurs de fonds avaient ajouté près de 12 M$ supplémentaires à l’entente originale.

Rien ne laissait présager à l’époque une possible porte de sortie express.

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Quand le promoteur, Octane, a vendu une part de son entreprise à Bell pour que l’entreprise de télécommunications organise le Grand Prix en reprenant la convention de bail avec la Société du parc Jean-Drapeau par lequel passe l’entente avec la F1, le comité exécutif de la Ville de Montréal a aussitôt approuvé les modifications au contrat.

Joël Lemay / Agence QMI
Joël Lemay / Agence QMI

Celles-ci incluaient aussi le protocole d’entente de prolongation jusqu’en 2031.

Rappel frappant en 2024

Toutefois, la F1 pourrait utiliser des clauses échappatoires en évitant de tenir sa promesse, selon des infos ayant émané à l’interne l’an dernier.

Sous le grand parapluie d’entreprises du Formula One Group (FOG), propriété de Liberty Media, Formula One Management (FOM) a rappelé qu’elle peut éviter d’amener le grand cirque de la F1 au circuit Gilles-Villeneuve.

Avec l’édition 2024 ayant frôlé le désastre, la F1 a d’ailleurs déjà placé ses pions en modifiant des termes à ce contrat. Le changement de case horaire du Grand Prix en mai, à partir de 2026, en est un bon exemple.

Ce n’est pas non plus un hasard si le promoteur et les bailleurs de fonds ont tenté de se relancer dans un processus de négociations afin de signer un nouveau contrat sécurisant la course jusqu’au calendrier de 2035. Depuis 2009, les gouvernements y ont investi plus de 400 M$ en plus des installations sur l’île Notre-Dame, dont les nouveaux paddocks au coût de construction de 60 M$.

Selon les modalités d’origine, le bail peut être renouvelé pour une période additionnelle de cinq ans selon des termes à négocier.

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