Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles

Le gouvernement et Maisonneuve-Rosemont: «Je ne sais pas ce qu’il essaie de faire à part gagner du temps»

Partager

TVA Nouvelles

2025-04-16T19:17:02Z
Partager

L’inaction du gouvernement provincial dans le dossier de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont est un non-sens aux yeux de l’animatrice à QUB radio Isabelle Maréchal, qui remet en question la gestion des fonds publics par Québec.

• À lire aussi: État de délabrement: l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont «en train de devenir un symbole pour le Québec»

• À lire aussi: Délabrement de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont: les employés manifestent pour faire pression sur le gouvernement

• À lire aussi: État de délabrement de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont: à qui la faute?

Lors de son commentaire au TVA Nouvelles de midi, elle dit ne sentir aucune urgence d’agir de la part des décideurs publics dans ce dossier.

«[On nous a dit qu’on] allait contribuer, qu’il fallait ajuster les ficelles, lever toutes les pierres, nous a même dit le ministre de la Santé, affirme-t-elle. Je ne sais pas ce qu’il essaie de faire à part gagner du temps et de ne pas voir, de ne pas reconnaître l’urgence nationale que représente la réfection de cet hôpital qui dessert, plus de 25% de la population de Montréal, mais pas seulement.»

«Il y a de spécialité en oncologie, notamment, ajoute-t-elle. C’est même à Maisonneuve-Rosemont qu’a eu lieu la première greffe de visage. C’est un lieu qui est fréquenté par l’ensemble des Québécois. Il y a des gens qui viennent d’ailleurs au Québec.»

C’est pourquoi elle remet en question les raisons pour lesquelles le gouvernement n’a toujours pas déterminé de date pour le début des travaux de réfection.

«On a mis un demi-milliard dans des projets qui n’auront pas lieu, mentionne-t-elle. Là, tu as de la misère à me justifier qu’on n’a pas d’argent. C’est peut-être parce qu’on le gère mal. Ce matin, je me suis levé en me disant, ce n’est pas comme si on ne payait pas d’impôts. On en paye.»

«À un moment, on est en droit de remettre en question la gestion des priorités. Pour moi, Maisonneuve-Rosemont, c’est au-dessus de la pile», renchérit-elle.

Voyez le commentaire complet d’Isabelle Maréchal dans la vidéo ci-dessus

Publicité
Publicité