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L'article provient de TVA Sports
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«Je suis plus sérieux dans mes affaires»: le football est devenu un travail pour Kevin Mital

Photo fournie par Mathieu Bélanger / Rouge et Or
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2024-05-21T20:11:03Z
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GUELPH | Même s’il a dû patienter avant de sauter sur le terrain avec les vétérans en raison d’une blessure, le receveur Kevin Mital est heureux comme un poisson dans l’eau à son premier camp professionnel.

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Choix de 1re ronde (5e au total) des Argonauts de Toronto au dernier repêchage, le produit du Rouge et Or de l’Université Laval affichait son plus beau sourire au terme du match intraéquipe, lundi.

À l’instar des Alouettes de Montréal qui ne possèdent pas d’installations permanentes pour s’entraîner, les Argos tiennent leur camp d’entraînement à Guelph pour une quatrième année consécutive où la logistique est beaucoup plus simple.

«Ça me fait du bien de m’éloigner de la maison et de sortir de ma routine, a-t-il raconté. Je n’ai qu’à penser au football et je n’ai rien à m’occuper. On est au terrain de 7h à 19h30. On dort dans un dortoir. J’aime ça ici et je me sens bien. On se retrouve sur un campus universitaire et tout est proche.»

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Des différences importantes

Loin des distractions de Toronto, Mital note toutefois des différences importantes. «C’est différent de mes années universitaires, a-t-il souligné. Pendant le camp à Laval, j’avais deux jobs et il y avait aussi les distractions avec mes amis à Québec. Il y a aussi des joueurs qui partent et d’autres qui arrivent. À l’Université, on retrouve toujours les mêmes gars, sauf de rares exceptions.»

«Le football est devenu un travail, de poursuivre celui qui a été le joueur par excellence sur la scène universitaire en 2022. Je suis plus sérieux dans mes affaires. Si tu ne fais pas bien, les conséquences sont plus importantes et tu te retrouves au chômage.»

Même s’il aurait pu revenir dans les rangs universitaires pour une dernière saison, Mital estime que le moment était venu de faire le saut au prochain niveau. «Je ne me verrais pas être de retour à Laval, a-t-il confié. J’ai passé un an à Syracuse (2019); il y a eu l’année COVID-19; et j’ai joué trois saisons à Laval. Je suis rendu là dans mon cheminement. Je peux rivaliser avec les vétérans.»

La pression de sortir en 1re ronde

Mital estime que les yeux seront forcément tournés davantage vers un choix de première ronde. «La soirée du repêchage, je disais à Cristophe Beaulieu qu’un choix de 3e ronde peut seulement surprendre et qu’il ne vivra pas de pression, alors qu’une sélection de 1re ronde peut seulement décevoir, a-t-il souligné. Si tu fais bien, les gens diront que c’est juste normal et qu’ils s’y attendaient.»

Demi défensif étoile avec le Rouge et Or, Beaulieu a été sélectionné au 3e tour (26e choix au total) par les Lions de la Colombie-Britannique.

Même s’il a peu joué, Mital assure qu’il n’a perdu son temps depuis son arrivée à Guelph. «Pour une recrue, c’est important de bien apprendre le cahier de jeux. C’est une bonne chose qu’on se soit présenté trois jours avant les vétérans. Les entraîneurs sont vraiment gentils. La vie professionnelle va s’amorcer avec le début de la saison. On nous a parlé des options pour le logement.»

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