Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

Le film «F1» pour séduire l’Amérique

Eddy Cue, d’Apple, le président de la F1, Stefano Domenicali, le producteur Jerry Bruckheimer et le réalisateur Joseph Kosinski lors d’une conférence de presse au sujet du film «F1», vendredi, à Montréal.
Eddy Cue, d’Apple, le président de la F1, Stefano Domenicali, le producteur Jerry Bruckheimer et le réalisateur Joseph Kosinski lors d’une conférence de presse au sujet du film «F1», vendredi, à Montréal. Photo Getty Images via AFP
Partager

Mylène Richard

2025-06-13T21:24:47Z
Partager

La Formule 1 est un des sports les plus populaires au monde avec plus de 800 millions d’amateurs, mais les dirigeants de la discipline reine de la course automobile ne veulent pas s’en contenter. Grâce à Hollywood, ils espèrent séduire encore plus de gens, notamment en Amérique.

• À lire aussi: Brad Pitt a un talent inné, selon Lewis Hamilton

Avec une tête d’affiche comme Brad Pitt, difficile de se tromper. Le film F1, qui prendra l’affiche le 27 juin, devrait faire un tabac.

«Ça va nous aider à penser encore plus gros», a avancé le président de la F1, Stefano Domenicali, lors d’une conférence de presse en marge du Grand Prix du Canada, vendredi, à Montréal.

«Nous voulons cibler la nouvelle génération, des gens qui n’ont jamais vu une course de F1, et qui commenceront à nous suivre après avoir vu le film», a-t-il ajouté.

Il y a toujours de la place pour faire grandir un sport. Selon le site web F1Only, 52 millions d’Américains sont adeptes de F1. Avec des Grands Prix à Miami, à Austin et à Las Vegas, ça y aide sûrement.

Toujours plus

La série documentaire de Netflix Drive to Survive, qui suit le quotidien des pilotes depuis sept saisons, n’a certainement pas nui à cette progression. Mais le long métrage, une collaboration entre la F1 et Apple, devrait aller chercher un public plus large au cinéma.

Publicité

«Quand on a testé le film aux États-Unis, 16% des Américains étaient des amateurs de F1, alors qu’au Royaume-Uni, c’est 50%, a dit le réalisateur Joseph Kosinski. Ça démontre à quel point il y a encore beaucoup de potentiel pour cette discipline aux États-Unis. Drive to Survive a mis la F1 sur la mappe, mais il y a encore tant de gens qui ne connaissent pas la F1.»

«Avant une projection hier, une personne sur 20 dans la salle se disait fan de F1. À la fin du visionnement, tout le monde a levé la main», a illustré le producteur Jerry Bruckheimer, avouant qu’il n’était pas un grand partisan de ce sport avant de plancher sur le projet.

Une histoire avant tout

Celui qui a aussi produit les Top Gun, Bad Boys ou Pirates des Caraïbes a rapidement réalisé que les pilotes étaient des «athlètes phénoménaux», tout comme les membres des écuries qui «travaillent durant toute la nuit sur les voitures». Ce sont des aspects qu’il souhaite faire découvrir au public dans son film de 2h36min.

«On veut divertir les gens, mais aussi leur montrer à quel point c’est un sport spectaculaire», a mentionné Bruckheimer.

«Ce qui se passe à l’arrière-scène dans le film, ce n’est pas de la fiction, c’est la réalité», a assuré Domenicali.

Bruckheimer et Kosinski ont prévenu les experts qu’ils remarqueraient sûrement des erreurs, mais que l’objectif était aussi de raconter une histoire de travail d’équipe, d’amitié et de rédemption.

Le personnage de Brad Pitt, Sonny Hayes, un ancien pilote vedette de F1 dans les années 1990, effectue un retour pour aider un ami propriétaire d’une écurie à encadrer la recrue Joshua Pearce (Damson Idris).

Publicité
Publicité