Brad Pitt a un talent inné, selon Lewis Hamilton
Mylène Richard
Lewis Hamilton s’est transformé en coach et en producteur pour le film F1. Au cours des dernières années, il a trouvé le temps de participer à ce projet de plus de 300 millions $ en dirigeant notamment l’acteur Brad Pitt.
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Il a d’ailleurs partagé la piste avec lui à Silverstone et à Los Angeles.
«Dès le départ, j’ai constaté qu’il savait où étaient les lignes de course. Il avait déjà ça en lui. Il a un talent inné. Il n’était pas complètement étranger au pilotage», a soutenu le Britannique de 40 ans, jeudi, au Grand Prix de Formule 1 du Canada.
«Damson Idris et lui ont été très attentifs et ouverts aux commentaires. Ils ont vraiment plongé dans la peau d’un pilote, ce qui était très cool à voir, a souligné Hamilton. Brad voulait comprendre comment le corps des pilotes réagissait. Il m’a texté après avoir fait des tests avec une Formule 2, disant qu’il avait beaucoup de respect pour notre métier, que c’était beaucoup plus difficile que ce que les gens pouvaient penser.»
«Le plus authentique»
Hamilton a promis que F1 sera le film de course automobile «le plus authentique», et à la lumière des réactions des autres pilotes qui l’ont visionné récemment à Monaco, c’est le cas.
C’est Joseph Kosinski qui est allé voir Hamilton quand il a eu l’idée, il y a quatre ans, de réaliser un film sur la Formule 1.
«Il nous a expliqué plusieurs choses. Par exemple, si un pilote veut laisser passer quelqu’un sur un drapeau bleu, ce sera seulement au virage 6, a relaté Kosinski, vendredi, de passage à Montréal. Ce genre de détail fourni par un septuple champion du monde, c’est précieux. Personne d’autre ne pouvait nous aider comme lui.»
«Il a aussi contribué au scénario. Nous n’aurions pas pu faire le film sans lui», a-t-il poursuivi, tout en rappelant que le pilote de Ferrari a bien failli avoir un rôle dans Top Gun: Maverick, mais que son emploi du temps ne lui avait pas permis.
Attention au son des moteurs
«Lewis s’est assuré que notre personnage Sonny (Pitt) ne triche pas, que ses décisions soient plausibles», a continué Kosinski.
Le désir de Hamilton d’obtenir un résultat réaliste l’a même poussé à porter attention au son.
«Il a remarqué que dans le virage 4, on devrait entendre que le moteur est en deuxième vitesse, pas en quatrième», s’est rappelé le producteur Jerry Bruckheimer.
▶ F1 sortira en salle le 27 juin avant d’être diffusé sur la plateforme Apple TV+.