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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Le déficit de Groupe TVA a grossi en 2023

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Agence QMI

2024-02-21T22:14:44Z
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Malgré deux importants plans de restructuration dévoilés en 2023 qui ont entraîné des centaines d’abolitions de postes, Groupe TVA a continué à creuser ses pertes. 

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L’année 2023 de Groupe TVA s’est terminée avec une perte nette attribuable aux actionnaires de 47,9 millions $, contre 8,9 millions $ en 2022, soit un écart défavorable de 39 millions $.

Le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (BAIIA) de Groupe TVA est en chute libre depuis deux ans, a souligné le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau.

«Les résultats du secteur Télédiffusion continuent d’être grandement affectés par la crise que vit l’industrie des médias, comme en témoigne son BAIIA ajusté négatif de 9 312 000 $ en 2023, soit un écart défavorable de 8 727 000 $ par rapport à l’exercice 2022, et de plus de 54 millions de dollars comparativement à 2021», a souligné le dirigeant par communiqué.

M. Péladeau a attribué ces résultats dans le rouge pour le secteur Télévision à la diminution de ses revenus publicitaires, «notamment en raison de la multiplication des plateformes de diffusion numérique sur demande, de la concurrence des géants du Web et de la concurrence déloyale de Radio-Canada», une explication réitérée moult fois ces dernières années.

Du côté des studios MELS, l’arrête des tournages étrangers en raison de la grève des scénaristes à Hollywood a plombé les revenus, tandis que le secteur des Magazines a aussi fait les frais d’une baisse des revenus publicitaires, compensé par une diminution des coûts.

L’année 2023 a été particulièrement sombre chez Groupe TVA, avec l’annonce de 140 suppressions de postes en février, suivi de l’abolition de 547 postes en novembre.

«Groupe TVA continuera de canaliser tous ses efforts et de prendre les décisions qui s’imposent afin de retrouver des assises solides sur lesquelles il pourra s’appuyer pour maintenir son leadership dans cette nouvelle réalité des médias», a toutefois averti Pierre Karl Péladeau.

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