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L'article provient de Le Journal de Montréal

Démission de Jonathan Pedneault, le cochef du Parti vert du Canada

Capture d'écran TVA Nouvelles
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Agence QMI

2025-04-30T13:12:00Z
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Le cochef du Parti vert du Canada (PV) Jonathan Pedneault démissionne de son poste après sa défaite aux élections fédérales de lundi. 

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Il en a fait l’annonce sur les réseaux sociaux mercredi matin.

«En tant que cochef et principal porte-parole du parti durant cette campagne, j’assume la pleine responsabilité de cet échec à transformer nos idées, notre passion et notre vision en gains électoraux concrets, dont les Canadiennes et Canadiens ont pourtant si cruellement besoin», a-t-il écrit dans la publication.

Il s’agissait d’un défi de taille pour ce travailleur humanitaire âgé de 35 ans, puisqu’il se présentait dans la circonscription d’Outremont, acquise depuis des années par la libérale Rachel Bendayan.

Après une première tentative à la cochefferie en 2021, M. Pedneault s’était retiré de son poste pour des raisons de santé avant de revenir au PV l’année dernière.

Il a profité de son message de départ pour plaider en faveur d’une réforme du mode de scrutin.

L’autre cocheffe, Elizabeth May, a été réélue une cinquième fois dans la circonscription de Saanich–Gulf Islands, en Colombie-Britannique.

Le PV a perdu l’autre siège qu’il détenait depuis 2021, celui de Mike Morrice à Kitchener Centre. M. Morrice avait remporté son pari après un concours de circonstances ayant mené à l’éjection du candidat libéral.

Exclu des débats

La campagne électorale du PV a été ponctuée de mauvaises surprises, la plus crève-cœur étant son exclusion à la dernière minute des débats des chefs.

M. Pedneault misait beaucoup sur ces débats pour se faire connaître auprès du grand public, mais il a appris la veille du premier débat que la commission chargée de l’organisation des débats avait retiré sa participation.

Le PV conteste cette décision «injuste» de la commission devant la Cour fédérale.

La Commission des débats des chefs avait justifié sa décision en disant que le PV avait intentionnellement réduit le nombre de candidats présents à l’élection «pour des raisons stratégiques» et, ce faisant, ne respectait plus les critères de participation.

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