«Il y a d'autres gars qui l'ont fait, je peux le faire aussi»: le carburant de L.J. Mooney
Agence QMI
Sélectionné au quatrième tour du dernier repêchage de la LNH par le Canadien de Montréal, l’attaquant John «L.J.» Mooney n’est pas très imposant à 5 pi 7 po, mais comme bien d’autres joueurs de petite taille, c’est ce qui le motive.
De passage au camp de développement du Canadien à Brossard, mercredi, l’Américain de 18 ans a rencontré les journalistes et bien évidemment, il a été questionné au sujet de sa taille. Ce qui le dérange... mais pas vraiment.
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«Ça m'aide, ça me motive beaucoup d'entendre tout ça, a-t-il indiqué. Il y a d'autres gars qui l'ont fait, je peux le faire aussi. Prouver aux gens qu'ils ont tort. C'est très gros pour moi.»
Ça tombe bien, parce qu’il y a, au sein du Tricolore, quelques modèles à suivre pour lui. À commencer par un certain Cole Caufield. Ou Lane Hutson, dont il connaît l’un des frères. Ou encore l’entraîneur-chef de l’équipe, Martin St-Louis qui, à 5 pi 8 po, a connu une carrière étincelante qui l’a mené au Temple de la renommée.
«Beaucoup de gens m'en parlent, ce qu'il (St-Louis) a fait dans la LNH en tant que joueur plus petit, il aime le gym aussi et j'essaie de faire ça moi aussi», a souligné le jeune homme, qui se promet bien de faire le nécessaire pour ajouter de la masse musculaire.
Habile et fougueux, Mooney se décrit comme un joueur très compétitif, travaillant, qui présente une attitude positive tous les jours. À le voir sourire tout au long de son point de presse, il n’y a pas lieu d’en douter.
Son objectif du jour?
«Montrer tout ce que je peux faire, ma vitesse, mes habiletés, un peu de robustesse, bloquer des tirs et avoir du plaisir», a-t-il avoué sans détour, soulignant au passage à quel point porter le couleurs du CH était «une sensation spéciale».
Le cousin de Cooley
Mooney a pour cousin le jeune attaquant du Mammoth de l’Utah Logan Cooley. Un avantage pour lui, a-t-il assuré.
«J'ai grandi avec lui, jouant et patinant avec lui, a-t-il révélé. C'est évidemment un modèle pour moi maintenant qu'il est dans la LNH. Je m'inspire de sa façon de jouer. Je patine avec lui l'été, j'essaie de prendre des bouts de son jeu et de les amener au mien. Je suis très chanceux de l'avoir dans mon entourage.»

Le jeune s’est évidemment dit très excité d’avoir été repêché par le Tricolore.
«J'étais à la maison à Pittsburgh, mes soeurs étaient là et elles étaient très excitées, a-t-il raconté. C'était assez cool de voir ça se produire, j'étais très remonté de voir cette organisation me choisir.»
Mooney, dont les habiletés étaient bien cotées, a «glissé» jusqu’au quatrième tour avant d’être sélectionné. Ce qui n’était trop de nature à le déranger.
«Quand le Canadien m'a repêché, c'était le temps de se mettre au travail, a-t-il expliqué. Tu es repêché, peu importe où, tu te mets au travail et tu montres ce que tu peux faire.»
Oh, et pourquoi se fait-il appeler «L.J.»?
«Mon père s'appelle John, le "L", c'est pour "Little John", a-t-il indiqué. Tout le monde m'appelle comme ça à la maison.»
Voyez son point de presse complet en vidéo principale.