Le Bloc veut accélérer l’accueil de réfugiés ukrainiens
Raphaël Pirro
Le processus d’accueil des réfugiés ukrainiens est trop lent et pourrait être grandement amélioré en mettant fin aux critères de sélection et en mettant en place une «passerelle humanitaire» aérienne, selon le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet.
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«Ce n’est pas une opération d’immigration, c’est une opération de sauvetage», a pesté le chef bloquiste. «Il faut sauver des vies de réfugiés ukrainiens.»
Après avoir livré un discours aux Communes en soutien au peuple ukrainien et à son président Volodymyr Zelensky, M. Blanchet a plaidé pour que le gouvernement appuie sur l’accélérateur.
Près de 3 millions d’Ukrainiens ont quitté le pays depuis le début de l’invasion russe il y a près de trois semaines, selon les Nations Unies.
«C’est juste trop long. Arrêtez les critères, les paramètres, les tergiversations, les supputations», a réagi M. Blanchet.
Le ministère de l’Immigration a mis sur pied l’Autorisation de voyage d'urgence Canada-Ukraine, qui accélère le processus d’immigration en retirant une foule de critères normalement exigés pour obtenir un visa.
Le programme devrait entrer en vigueur ce jeudi 17 mars, selon la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly.
«Tous les scénarios sont sur la table» concernant le rapatriement des réfugiés, a déclaré la ministre.
Notons que le premier ministre polonais Andrzej Duda avait ajouté sa voix à ceux qui demandaient le nolisement d’avions pour transporter les réfugiés vers leur pays d’accueil.
La Pologne est le principal pays d’exil pour les Ukrainiens qui quittent leur pays en guerre.