Des familles ukrainiennes luttent pour faire venir leur famille au Canada
Agence QMI
Une Jonquiéroise d’origine ukrainienne est inquiète pour sa famille, qui se trouve toujours en Ukraine. Elle aimerait la faire venir au Québec, mais se bute à plusieurs obstacles.
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Sa belle-mère, Valentina, ainsi que son frère âgé de six ans, Vladislay, souhaitent se réfugier au Canada. Toutefois, les démarches pour obtenir un Visa sont complexes en temps de guerre. «Ils ne sont pas sortis [de l’Ukraine] parce qu'ils n'ont pas de visa canadien. Ils attendent. Mon père va rester en Ukraine pour [les] protéger», a confié Anastasia Derkach.
Depuis le début de la guerre, il y a vingt jours, le quotidien du jeune garçon est bouleversé. Sa sœur veut le retrouver. «Il n'a pas de vie normale, un sommeil normal, des études normales. Il est très nerveux, il parle beaucoup de la guerre. Il pense au futur», a déclaré la Saguenéenne.
Selon elle, le gouvernement doit aider davantage le peuple ukrainien. «On a besoin de plus d’aide humanitaire et d'ouvrir les frontières pour les Ukrainiens», a-t-elle dit en interpellant les premiers ministres Justin Trudeau et François Legault.
La situation la préoccupe de plus en plus. Dans sa ville d'origine, à Rivne, une frappe russe a eu lieu lundi. «Hier, on a eu une très mauvaise nouvelle. Notre ville a été bombardée, les tours de télévisions détruites, beaucoup de personnes sont mortes. [Les gens] n’ont plus de télévision et de radio dans un rayon de 200 km. Il reste juste l'internet, c'est vraiment important», a expliqué Anastasia Derkach.
Sa belle-mère, en visite au Saguenay, a choisi de retourner en Ukraine le 20 mars prochain. «Elle va aller aider là-bas, ma belle-mère, parce que sa mère est en Ukraine et qu’elle a besoin d'aide. Elle est vieille», a-t-elle expliqué.
Anastasia espère que le conflit se règlera bientôt pour permettre à tout le monde de retrouver une vie normale, et enfin se sentir en sécurité.