«Le Bloc appuie 100% des politiques économiques de Justin Trudeau», accuse Poilievre
TVA Nouvelles
À la veille de la rentrée parlementaire à Ottawa, le chef du Parti conservateur du Canada Pierre Poilievre a tiré à boulets rouges sur Justin Trudeau et la formation d’Yves-François Blanchet, le Bloc Québécois.
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Réunis en caucus, les conservateurs se préparent à la reprise des travaux parlementaires après la pause des Fêtes.
Inspiré de la formule du «gros bon sens», Pierre Poilievre souhaite abolir la taxe sur le carbone, «construire des logements, équilibrer le budget et mettre fin à la criminalité», a-t-il dit sur le réseau social X.
Après 8 ans, Trudeau et le Bloc n'en valent pas le coût.
— Pierre Poilievre (@PierrePoilievre) January 28, 2024
La mission des conservateurs de gros bon sens au Parlement :
Abolir la taxe. Construire des logements. Équilibrer le budget. Mettre fin à la criminalité.
Signez pour le ramener le gros bon sens : https://t.co/GQFvL5e99N pic.twitter.com/XvgFJAzD1q
Galvanisé par ses troupes, le chef de l’opposition officielle, qui profite d’une avance confortable dans les sondages, s’en est pris à ses adversaires.
Le Bloc Québécois a été sévèrement critiqué dans le discours de Poilievre, accusant la formation d’appuyer le Parti libéral du Canada.
«Le Bloc appuie 100% des politiques économiques de Justin Trudeau : les dépenses, les augmentations de taxes, le financement des bureaucrates [et] les politiques qui empêchent les projets en ressources naturelles. Le Bloc appuie tout ça! C’est seulement le Parti conservateur, un parti de gros bon sens, qui offre une alternative», a-t-il soutenu.

Énumérant les priorités de son parti, M. Poilievre a apporté une attention particulière sur la criminalité «qu’on a jamais vue dans notre histoire».
Ce dernier accuse Justin Trudeau d’être responsable de cette hausse, soutenant que les lois fédérales en matière de remise en liberté ne sont pas assez sévères.