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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Grand Prix du Canada: la cote de popularité de Lance Stroll en baisse

Ses difficultés en piste, ses présences limitées et son manque d’intérêt sont en cause

#18 LANCE STROLL (Aston Martin Aramco Cognizant F1) dans le cadre de la conférence de presse des pilotes lors du Grand Prix du Canada au circuit Gilles-Villeneuve à Montréal le jeudi 6 juin 2024. PHOTO MARTIN CHEVALIER
#18 LANCE STROLL (Aston Martin Aramco Cognizant F1) dans le cadre de la conférence de presse des pilotes lors du Grand Prix du Canada au circuit Gilles-Villeneuve à Montréal le jeudi 6 juin 2024. PHOTO MARTIN CHEVALIER Photo Martin Chevalier
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Photo portrait de François-David Rouleau

François-David Rouleau

2024-06-06T16:06:12Z
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Si Lance Stroll éprouve des difficultés sur les circuits de la Formule 1 depuis deux ans, il en arrache aussi dans la sphère publique.

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Au Grand Prix du Canada, il s'est présenté à la conférence de presse de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), cet après-midi, en répondant, à sa façon, à peu de questions. Après avoir quitté le circuit en soirée, il limitera ses points de presse après les qualifications et la course.

En pareille circonstance l’an passé, ceux-ci n’avaient pas dépassé les 99 secondes.

Faut-il rappeler qu’il débarque dans sa ville natale? L’endroit qu’il décrit dans une missive de presse préparatoire à la course montréalaise «la maison d’Aston Martin».

«C’est plaisant de voir tout le monde adopter ma ville natale», a-t-il soutenu dans les questions préparées par son écurie.

Différent de Villeneuve

À ses années en F1, Jacques Villeneuve conviait la presse québécoise, canadienne, américaine et internationale à sa conférence en marge du Grand Prix. Elle créait un vif engouement au centre-ville et s’étendait sur plus d’une heure, a raconté notre valeureux collègue retraité, Louis Butcher. 

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Les temps ont changé. Stroll livre à peine 20 minutes en s'y présentant plus souvent qu'autrement avec la baboune. 

Mercredi, il s’est pointé chez Tim Hortons souriant. Pas le choix, il se présentait dans un évènement promotionnel. Les collègues ont néanmoins souligné qu’il était bien luné, malgré ses propos surprenamment défaitistes sur ses espoirs ce week-end.

L’histoire sera toutefois différente au circuit Gilles-Villeneuve, dans l’univers où il est plus à pic et moins souriant. Ses présences et son temps devant la presse sont diminués et comptés. Surtout pour les entreprises médiatiques qui ne détiennent pas les droits de la F1.

Ce n’est pas étranger à ses performances sur les circuits et aux critiques virulentes qui le visent depuis l’an dernier. C’est le jour et la nuit depuis ses débuts en F1 alors qu’il était disponible et jasant en 2017 et 2018.

Peu loquace à Miami

Au Grand Prix de Miami, Stroll avait aussi limité son temps devant la presse.

On se souvient qu'il était alors plongé dans une controverse avec Daniel Ricciardo, deux semaines après avoir percuté le derrière de sa monoplace en Chine. Tandis que la voiture de sécurité était en piste, il l’avait également traité d’idiot sur ses ondes radio et il avait ensuite blâmé l'effet accordéon. 

L’histoire avait fait grand bruit et s’était transportée en Floride. Il ne s’était pas rendu disponible une dizaine de minutes à la presse internationale puisqu’il était présent sur le panel des pilotes conviés à la conférence de la FIA. Un endroit feutré et contrôlé. Il n’avait alors que très brièvement répondu à une question sur le sujet en plus de prétendre qu’il s’était expliqué avec Ricciardo. Ce que l’Australien avait ensuite nié en bloc. C’en était suivi, comme il le fait très souvent, d’une suite d’expressions faciales témoignant son manque d’intérêt total en plus d’être constamment évaché sur le sofa en conférence. 

Il a d’ailleurs recommencé ses simagrées jeudi après-midi lors de la conférence au circuit Gilles-Villeneuve durant laquelle il a été moins questionné que ses pairs.

#18 LANCE STROLL (Aston Martin Aramco Cognizant F1) dans le cadre de la conférence de presse des pilotes lors du Grand Prix du Canada au circuit Gilles-Villeneuve à Montréal le jeudi 6 juin 2024. PHOTO MARTIN CHEVALIER
#18 LANCE STROLL (Aston Martin Aramco Cognizant F1) dans le cadre de la conférence de presse des pilotes lors du Grand Prix du Canada au circuit Gilles-Villeneuve à Montréal le jeudi 6 juin 2024. PHOTO MARTIN CHEVALIER Photo Martin Chevalier

#18 LANCE STROLL (Aston Martin Aramco Cognizant F1) dans le cadre de la conférence de presse des pilotes lors du Grand Prix du Canada au circuit Gilles-Villeneuve à Montréal le jeudi 6 juin 2024. PHOTO MARTIN CHEVALIER
#18 LANCE STROLL (Aston Martin Aramco Cognizant F1) dans le cadre de la conférence de presse des pilotes lors du Grand Prix du Canada au circuit Gilles-Villeneuve à Montréal le jeudi 6 juin 2024. PHOTO MARTIN CHEVALIER Photo Martin Chevalier

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

Depuis le milieu de l’été dernier, le mot s’est répandu à travers les journalistes européens qui courent sans cesse les paddocks. À Miami, il a été permis d’apprendre de plusieurs collègues que la majorité des réguliers font l’impasse sur le pilote canadien en raison de son attitude, son manque de loquacité et d’intérêt.

Quand des points de presse durent moins d’une minute et qu’il n’y en a rien à retirer, car les questions restent trop souvent sans réponse claire, les scribes vont voir ailleurs... 

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