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L'article provient de Clin d'oeil
Style de vie

Des Tamagotchis aux Labubus: et si chaque génération avait sa breloque?

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Élise Fiola

2025-09-20T15:30:00Z
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La folie des breloques bat son plein: elles sont partout et se déclinent sous toutes les formes possibles et imaginables (on a même aperçu, sur un sac, une breloque en forme... de petit sac!). Mais l’une d’entre elles est devenue un véritable phénomène planétaire et j’avoue avoir beaucoup de difficulté à comprendre pourquoi: les Labubus.

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Vous les avez sans doute vu passer, ces affreuses peluches qui ornent les sacs à main de la génération Z — oui, je suis dans le jugement. Les autres générations sont perplexes face à cette tendance, mais les Labubus sont pourtant bel et bien parmi nous. Ces petits monstres aux airs inquiétants ont rapidement conquis le monde depuis leur naissance, en Chine, et ont gagné du terrain dans l’univers déjà saturé des objets à collectionner.

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Leur succès repose sans doute sur l’effet de surprise. Lorsqu’on en achète un, on ne sait jamais sur quoi on va tomber: pirate, lapin, créature hybride... Cette incertitude titille notre cerveau et nous pousse à en acheter encore et encore. C’est le même concept que celui des cartes Pokémon: le mystère est le véritable moteur de cette consommation effrénée et plutôt coûteuse. Parce que, oui, ces petits monstres peluchés se vendent aujourd’hui entre 80$ et 150$ au Canada.

J’ai éclaté de rire face à ces prix ridicules, mais je me suis ensuite rappelé que c’est sans doute à peu près ce montant-là que mes parents ont déboursé pour moi des Winnies l’Ourson costumés dans les machines distributrices, qui exploitaient le même concept à coup de 2$ (désolée maman et papa!).

En y réfléchissant, je ne peux m’empêcher d'établir un parallèle clair entre ces tendances et certains vestiges du genre des années passées. Pour les vieux millénariaux, il y avait les Beanie Babies, qu’on accrochait fièrement à son sac à dos, ou encore le Tamagotchi, ce petit animal de compagnie virtuel qu’on promenait absolument partout. Sans parler des toutous qui venaient avec un Joyeux Festin. L’habitude d’accrocher de petites créatures poilues à nos sacoches ne date donc pas d’hier.

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La génération X, elle, personnalisait ses sacs avec des macarons ou des écussons à collectionner qu’elle échangeait dans les cours d’école. Certains y accrochaient aussi des pattes de lapin colorées ou même des queues de renard. Bref, l’histoire regorge de ces petits objets qu’on convoitait pour leur côté «unique», mais qui, somme toute, nous ralliait à la masse.

N’est-ce pas là la raison d’être de ces breloques: nous procurer un sentiment d’appartenance? Derrière l’objet, aussi hideux ou inutile soit-il, il y a un lien social, une mode qui nous unit à notre cohorte, une nouveauté qu’on arbore fièrement comme si on était les premiers à le faire.

Peut-être que chaque génération se doit d’avoir son toutou breloque. J'excuserai donc la monstruosité du Labubu en espérant que lui aussi, un jour, réveillera de doux souvenirs nostalgiques auprès de ses anciens adeptes, quand on l’aura collectivement oublié et qu’on retombera dessus par hasard, recouvert de poussière, bien caché au fond d’un tiroir.

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