Abolition de 200 postes de fonctionnaires à Montréal: «Une façon déguisée de donner des contrats au privé»
Agence QMI
En supprimant 200 postes de fonctionnaires municipaux, la Ville de Montréal procède à une «façon déguisée de donner des contrats au privé», prétend le président d’un syndicat.
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«On a une convention collective qui respecte un plancher d’emploi. On est toujours en dessous de ce plancher depuis qu’elle a été signée.», déplore le président du Syndicat des Cols bleus regroupés de Montréal, Jean-Pierre Lauzon, à l’antenne de LCN, mardi.
Selon lui, la métropole coupe dans ses fonctionnaires municipaux, car «on s’en va en élections [municipales] et ça paraît bien de couper dans les services aux citoyens pour dire que le travail du patron est bien fait».
«Quand on coupe des postes, c’est l’humain qui [écope]. Il ne pratiquera plus le métier pour lequel il a postulé à la Ville de Montréal», se désole le président du syndicat, qui supplie la métropole d’arrêter de donner des contrats à la fonction privée.
«Gardez vos cols bleus, ils sont fiers de l’être», martèle-t-il.
Voyez l'entrevue complète ci-dessus.