Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

La Ville de Québec veut être désignée «région de biosphère» par l’UNESCO

Partager
Photo portrait de Taïeb Moalla

Taïeb Moalla

2022-12-12T16:50:23Z
2022-12-13T02:49:46Z
Partager

La Ville de Québec a entrepris les démarches nécessaires pour être reconnue comme « région de biosphère » par l’UNESCO.

• À lire aussi: Engagements pour la biodiversité: Marchand à la COP15 lundi

• À lire aussi: Des amendes dérisoires en cas d’infraction écologique

C’est ce que le maire Bruno Marchand a annoncé lundi en marge de sa participation à la COP15 qui se tient ces jours-ci à Montréal.

Les régions de biosphère, appelées également « réserve de biosphère », sont « composées d’écosystèmes terrestres et côtiers » et sont « des lieux innovants où des solutions locales sont trouvées pour que les humains et la nature puissent prospérer ensemble », explique-t-on. 

Selon le maire Marchand, « la ville de Québec dispose déjà d’un patrimoine naturel considérable [qui] doit devenir un objet de première fierté pour l’ensemble de la population. Il est possible de concilier le développement durable de notre ville et la protection de notre biodiversité ».

Une première

En cas de succès dans sa démarche, Québec serait « la première grande ville et capitale nationale à obtenir cette prestigieuse reconnaissance en Amérique du Nord », a-t-on ajouté dans un communiqué de presse.  

Au Québec, Mont-Saint-Hilaire, Charlevoix, Manicouagan-Uapishka et Lac Saint-Pierre ont déjà cette certification. À l’échelle canadienne, 19 sites bénéficient de ce statut. 

La Ville de Québec s’est par ailleurs engagée à « prendre toutes les dispositions nécessaires à l’atteinte de la prochaine cible mondiale de conservation de 30 % de milieux naturels d’ici 2030 », a annoncé M. Marchand. 

La protection des milieux naturels et des écosystèmes sera « un pilier de son plan d’urbanisme en révision », a-t-il insisté.

Dossier de candidature

Québec a mis de l’avant ses décisions en vue de restaurer et de naturaliser les berges de la rivière Saint-Charles et pour préserver et mettre en valeur des corridors écologiques bordant les quatre grandes rivières du territoire. 

La mise en place des mesures favorables aux insectes pollinisateurs, l’enrichissement du réseau de parcs naturels et bases de plein air et l’implantation de nouvelles pratiques permettant un retour de la nature en ville seront autant d’arguments avancés dans le cadre du dossier de candidature de la Municipalité devant l’UNESCO.

Vous avez un scoop à nous transmettre?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

Publicité
Publicité