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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

La Tuque: un homme accusé de tentative de meurtre témoigne à son procès

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Amélie Simard-Blouin | TVA Nouvelles

2023-06-20T23:26:31Z
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Le procès de Patrice St-Amand, accusé de tentative de meurtre sur l’ex-propriétaire de l’Hôtel Central de Parent a repris, mardi, avec la défense qui a présenté sa preuve.

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C’est l’accusé qui a été appelé à la barre en premier.

Patrice St-Amand ne se souvient pas de toute la soirée et la nuit du 2 au 3 janvier 2020.

Le récit de l’accusé débute quelques jours avant les faits. Il a expliqué à la cour que, normalement, il célèbre toujours le Nouvel An à l’Hôtel Central de Parent.

En 2020, St-Amand, en compagnie d’une connaissance, Jason Brouillette, a décidé de fêter dans les bars de La Tuque jusqu’à la fermeture.

Il a soutenu avoir consommé plusieurs bières et pris des champignons magiques, avant de se rendre au bar.

L’accusé avait ensuite l’intention de dormir dans le chalet d’un club de chasse et pêche privé, mais il ne s’y est jamais rendu parce que son véhicule est resté coincé dans la neige.

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Ne sachant pas où dormir, Patrice St-Amand est entré dans un chalet avec Jason Brouillette, sans avoir eu l’autorisation du propriétaire qu’il connaissait.

Après quelques consommations supplémentaires, les deux hommes ont suivi un groupe de motoneigistes qui se rendait chez «Ti-Rouge», un relais pour motoneigistes à Parent.

Une fois arrivé, Patrice St-Amand a pris à nouveau plusieurs consommations d’alcool et des champignons magiques.

«Je commençais à devenir pas mal magané, a-t-il dit. Je commençais à perdre des bouts.»

Vers 21 heures, Patrice St-Amand se fait mettre à la porte par le propriétaire, Daniel Laliberté.

«Je ne comprenais pas trop qu’est-ce qu’il se passait», a indiqué l’accusé, qui mentionne ne pas se souvenir du motif de son expulsion.

Toujours accompagné, il se serait finalement dirigé vers l’Hôtel Central de Parent. Selon lui, il aurait échangé cordialement avec la propriétaire à l’époque, Sylvie Lachapelle. Patrice St-Amand lui aurait même dit d’être prudent sur la route en retournant chez elle.

Au préalable, l’accusé aurait une fois de plus consommé. Cette fois: trois grosses bières et deux shooters. C’est ce qu’avance la Couronne qui s’est fiée aux caméras de surveillance.

«Je me souviens plus de ce qui est arrivé», a-t-il affirmé, alors que les caméras de surveillance ont capté la scène d’une violence indescriptible.

«Ce qui a fait que je suis revenu à moi, c’est que je me suis planté et cassé la clavicule en ski-doo», a-t-il ajouté.

  • Écoutez la rencontre judiciaire avec Walid Hijazi, avocat criminaliste au micro d'Alexandre Dubé via QUB radio : 

Pas convaincue

Son témoignage est loin de convaincre la présumée victime, qui assiste au procès.

«On pourrait dire que c’est quasiment un cirque, a-t-elle dit. Ça n’a aucun bon sens. Il essaie de dire non, mais les vidéos parlent d’eux- mêmes.»

Patrice St-Amand sera déjà de retour au Palais de justice de La Tuque mercredi pour les plaidoiries.

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