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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

La STM abolira 300 postes au cours des prochains mois

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Agence QMI

2025-10-23T17:06:22Z
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La Société de transport de Montréal (STM) abolira 300 postes au cours des prochains mois dans le cadre d’un effort visant à couper 100 M$ de son budget d'ici trois ans, dont plus de la moitié d’ici 2026.

• À lire aussi: Grève à la STM: les chauffeurs et opérateurs en débrayage les 1er, 15 et 16 novembre

• À lire aussi: Nouvelle grève des employés d’entretien de la STM pour une grande partie du mois de novembre

La STM explique par courriel que la majorité des postes touchés étaient déjà vacants.

Des chauffeurs du transport adapté seront aussi affectés, mais ceux-ci devraient être relocalisés dans d’autres centres de transport.

«Nous donnerons des détails dans les prochaines semaines à cet égard», indique-t-on.

Le syndicat du personnel administratif, technique et professionnel du transport en commun (SCFP 2850) a dénoncé cette annonce, déplorant notamment de ne pas avoir été informée à l’avance des coupes.

« À quoi joue la STM? Sans en informer le représentant des salariés, à part quelques minutes avant d'en faire l'annonce publique, et ce, même si les parties se retrouvent l'une en face de l'autre en médiation, la STM a décidé d'abolir 300 postes», mentionne le président du syndicat, Stéphane Lamont, dans un communiqué.

«C'est un manque flagrant de transparence et de respect envers les travailleuses et travailleurs, ajoute-t-on. Cette annonce, prévue pour entrer en vigueur en 2026, génère une forte anxiété parmi nos membres, qui se retrouvent dans l'incertitude la plus totale.»

Des grèves à l'horizon

Lors d’un point de presse en matinée, jeudi, la STM a aussi indiqué espérer en arriver à une entente avec ses chauffeurs et ses employés d’entretien, qui ont tous deux annoncé des grèves pour le mois de novembre.

La société de transport a d'ailleurs déposé une demande afin qu'un médiateur soit nommé dans l'espoir de faire débloquer les pourparlers.

Les dates exactes des moyens de pression des syndicats seront connues prochainement, lorsque le tribunal administratif du travail se sera prononcé sur les services essentiels à assurer pendant le débrayage.

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