Grève à la STM: les chauffeurs et opérateurs en débrayage les 1er, 15 et 16 novembre
Rita St-Michel
Les 4500 chauffeurs d’autobus, opérateurs de métro et agents de station de la Société de transport de Montréal (STM) seront en grève les 1er, 15 et 16 novembre, a confirmé mercredi le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), section locale 1983.
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«Nous avons donné toutes les chances possibles à la négociation (...) force est de constater que l’employeur ne cherche plus de nouvelles solutions pour trouver un terrain d'entente», a déclaré Frédéric Therrien, président du syndicat dans un communiqué.
Il s’agira de la première grève du genre en 38 ans. Le service de transport adapté sera toutefois maintenu.
La semaine dernière, des panneaux publicitaires avaient été installés dans plusieurs quartiers de Montréal pour annoncer un débrayage imminent, sans précision de dates. Depuis, les négociations entre le syndicat et la STM se sont multipliées, sans permettre d’aboutir à une entente.
Le SCFP réclame notamment des horaires plus humains et la fin du temps de travail non rémunéré, encore toléré au sein de la société de transport publique relevant de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).
«Nous avons l’intention de continuer à négocier à temps plein, mais si cette première grève ne donne pas de résultats, il y en aura d’autres (...) Ce n’est pas normal qu’aucune table de négociation ne se règle. Le problème, ça ne peut pas être l’ensemble des syndicats. Il y a un seul dénominateur commun ici, et c’est la STM», a conclu M. Therrien.
La société de transport n’a pas encore réagi à l’annonce, qui risque de perturber lourdement les déplacements à Montréal.
Cette grève s'ajoute à celle déjà annoncée par le personnel d'entretien pour une grande partie du mois de novembre.