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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

La reine Elizabeth II est morte de «vieillesse»

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AFP

2022-09-29T13:26:27Z
2022-09-29T15:46:36Z
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Heure du décès: 15h10. Cause: «vieillesse». Profession: «Sa Majesté la reine». Le certificat de décès d’Elizabeth II, qui s’est éteinte le 8 septembre à l’âge de 96 ans, a été rendu public jeudi par les Archives nationales d’Écosse. 

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Après 70 ans de règne, Elizabeth II est décédée dans son château écossais de Balmoral. Sa mort a été annoncée par le palais de Buckingham à 18h30 locales (17h30 GMT), mais on sait que la première ministre Liz Truss en avait été informée à 16h30.

De nouveaux détails sur cet événement au retentissement planétaire ont émergé avec la publication du certificat, signé par la princesse Anne, la fille d’Elizabeth II, qui a accompagné la souveraine pendant ses dernières heures.

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Son fils aîné, devenu Charles III, était arrivé en mi-journée à Balmoral, mais ses autres fils, Andrew et Edward, ainsi que William, fils de Charles, n’y étaient parvenus que dans la soirée. Harry, frère de William désormais en retrait de la monarchie, n’était arrivé que bien plus tard, seul.

Dans la case «profession» du certificat figure la mention: «Sa Majesté la reine». Et le château de Windsor, en périphérie ouest de Londres, y apparaît comme son adresse «usuelle»: elle y passait la plupart du temps depuis le début de la pandémie de COVID-19, alors que le palais de Buckingham, situé dans la capitale, est habituellement la résidence principale des monarques britanniques.

Si la reine était décédée en Angleterre, il n’aurait pas été nécessaire de remplir un certificat de décès, obligation légale qui s’applique aux sujets du souverain mais pas au souverain lui-même.

Mais cette contrainte légale, qui remonte à 1836, ne s’applique pas en Écosse, qui a un système législatif disctinct et où la loi stipule que «la mort de chaque personne» doit être enregistrée.

Dernières volontés

La dernière apparition publique d’Elizabeth II remonte au 6 septembre, quand elle a chargé la nouvelle première ministre, Liz Truss, de former un gouvernement. La souveraine était alors apparue souriante mais frêle, appuyée sur sa canne.

Ces dernières années, le Palais était resté d’une grande discrétion concernant l’état de santé de la souveraine. Il n’avait révélé qu’après des fuites dans la presse sa nuit d’hospitalisation il y a un an pour des examens dont la nature n’a jamais été précisée. Ensuite, des problèmes de mobilité avaient été évoqués alors qu’elle annulait de nombreuses apparitions publiques.

Le mystère et le secret entourent généralement la mort des membres de la famille royale. Les conventions depuis plus d’un siècle veulent qu'après la mort d’un membre éminent de la royauté britannique, une demande soit faite auprès du pouvoir judiciaire pour que les dernières volontés du défunt soient scellées.

Les testaments de plus de 30 membres de la monarchie ont ainsi été tenus secrets depuis 1910, selon le journal britannique The Guardian, alors que la loi britannique prévoit que les dernières volontés de tout un chacun soient rendues publiques, notamment pour éviter les fraudes et prévenir les bénéficiaires.

Dix jours de deuil national ont suivi le décès de la reine. Des dizaines (voire des centaines) de milliers de personnes ont fait la queue pour aller se recueillir devant son cercueil, d’abord à Édimbourg, puis à Londres, dans le quartier de Westminster.

Quelque 2000 personnes, dont des chefs d’État et des membres de familles royales, ont assisté aux funérailles d’État à l’abbaye de Westminster le 19 septembre. Des milliers d’autres personnes se sont pressées le long des routes pour voir une dernière fois le cercueil de cette reine immensément populaire dans son pays.

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