La plus importante hausse de la semaine de la WTA: le bond prodigieux au classement de Victoria Mboko
Jessica Lapinski
On savait que le bond au classement du prodige Victoria Mboko serait tout aussi prodigieux que ce titre raflé à l’Omnium Banque Nationale de Montréal. Ça s’est confirmé, lundi, lors de la nouvelle parution du palmarès de la WTA: la Canadienne a grimpé de 61 échelons, la plus importante hausse dans le circuit féminin cette semaine.
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La Torontoise de 18 ans est ainsi passée du 85e au 24e rang, devançant par une longueur la Japonaise Naomi Osaka, sa rivale en finale au Stade IGA jeudi soir.
Ce classement permettra à l’étoile montante d’être l’une des 32 têtes de série lors du prochain US Open. Un fait d’armes impressionnant, puisque Mboko était 350e au début de la saison.
«Vicky» avait dû passer par les qualifications pour atteindre le grand tableau, tant à Roland-Garros qu’à Wimbledon, en mai et en juin. Elle avait réussi à Paris, et à Londres, elle avait été repêchée comme lucky loser.
Ce statut lui permettra d’éviter les autres têtes de série jusqu’en troisième ronde, si elle parvient à remporter ses deux premiers matchs à New York dans deux semaines.
La meilleure Canadienne
Mais il y a plus. Grâce à cette 24e place, Mboko devient aussi la joueuse la mieux classée au pays, tous sexes confondus, au terme de ce qui était seulement son sixième tournoi de la WTA.
La jeune joueuse devance désormais par deux rangs Leylah Fernandez, 26e, qui a chuté de deux échelons à la suite de sa défaite au deuxième tour à Montréal.
Chez les hommes, Félix Auger-Aliassime s’est maintenu à la 28e position, même s’il a été éliminé dès son premier match, en deuxième ronde, à Toronto. En s’inclinant lui aussi au deuxième tour, Denis Shapovalov a baissé d’une place pour se retrouver 30e.
Quant à Gabriel Diallo, auteur d’une troisième ronde dans la Ville Reine, où il est tombé devant l’Américain Taylor Fritz, deuxième tête de série, il a remonté d’un rang pour renouer avec le 35e, le plus haut sommet de sa jeune carrière.