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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

La pilule abortive pourrait être prescrite par des sages-femmes très prochainement

Courtoisie Celopharma
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Agence QMI

2022-07-21T22:38:52Z
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Dès cet automne, les personnes qui souhaitent avorter par voie médicamenteuse pourraient se faire prescrire la pilule abortive par une sage-femme, sans avoir à passer par un médecin.

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«L’entrée en vigueur du règlement sur les médicaments qu’une sage-femme peut prescrire et tout récemment, l’invalidation de l’arrêt Roe v. Wade par la Cour suprême américaine le 24 juin 2022, a motivé notre équipe et le Conseil d’administration à se positionner sur la question», a expliqué mercredi via communiqué la présidente de L’Ordre des sages-femmes du Québec (OSFQ), Julie Pelletier.

La prescription de la pilule abortive par les sages-femmes devrait donc être possible en arrière-saison, conformément à leur champ de pratique.

L’OSFQ s’engage à offrir un cadre de référence aux praticiennes pour la dispensation de ce service.

L’accès à la pilule abortive sera donc amélioré pour les femmes qui souhaitent l’obtenir en utilisant les services professionnels des sages-femmes.

L’OSFQ affirme ainsi remplir «sa mission de protection du public par la défense et la protection des droits des femmes et des personnes qui peuvent devenir enceintes, en matière de santé sexuelle et reproductive».

Une semaine auparavant, le Collège des médecins du Québec (CMQ) a actualisé les directives entourant l’accès à la pilule abortive dans la province en levant toutes les restrictions telles que l’obligation d’échographie systématique et l’obligation de formation des médecins.

Par ailleurs, selon un sondage Léger, la moitié des femmes ne sauraient pas qu’il y a une différence entre la pilule du lendemain et la pilule abortive et près de deux femmes sur trois ignorent même que cette méthode d’avortement existe.

Cette méthode d’avortement, entièrement couverte par le Régime d'assurance maladie du Québec (RAMQ), serait la méthode privilégiée par 44% des femmes tandis que 23% favoriseraient l'opération chirurgicale.

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