Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Une Québécoise sur deux ne différencie pas les pilules abortives et du lendemain

Courtoisie Celopharma
Partager

Agence QMI

2022-06-09T20:39:32Z
2022-07-21T21:29:02Z
Partager

La moitié des femmes ne sauraient pas qu’il y a une différence entre la pilule du lendemain et la pilule abortive et près de deux femmes sur trois ne sauraient même pas que cette méthode d’avortement existe, selon les résultats d’un sondage Léger publiés jeudi.

Moins de la moitié (48%) des Québécoises savent qu'il existe une différence entre la pilule du lendemain (Plan B) et la pilule abortive.

Près de deux tiers (61)% ne savent pas qu'il existe une option non chirurgicale sous forme de pilule pour l'avortement.

Cette méthode d'avortement entièrement couverte par le Régime d'assurance maladie du Québec (RAMQ) serait la méthode privilégiée (44%) face à l'opération chirurgicale (23%).

Les femmes plus jeunes et vivant en zone urbaine seraient plus nombreuses à connaître la différence entre les deux pilules que leurs aînées ou celles qui vivent en région.

Le sondage mené auprès de 800 Québécoises âgées de 18 à 54 ans vivant dans des zones urbaines et rurales de la province révèle aussi que la quasi-totalité (99 %) des Québécoises est d'accord avec l'énoncé suivant : «Les femmes ont le droit de faire leurs propres choix lorsqu'il s'agit de leur propre corps. »

En 2021, 20 803 femmes ont choisi de mettre fin à leur grossesse, selon les données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Publicité
Publicité