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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Ligue professionnelle de hockey féminin: Pascal Daoust revient sur sa nomination comme directeur général de l’équipe de New York

JOEL LEMAY/AGENCE QMI
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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2023-09-01T18:00:16Z
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De 2016-2017 au mois de février 2023, Pascal Daoust occupait le siège de directeur général des Foreurs de Val-d’Or dans la LHJMQ. Il se lancera maintenant dans une nouvelle aventure, celle de la Ligue professionnelle de hockey féminin avec l’équipe de New York. 

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Daoust restera à tout jamais comme l’un des six originaux. À l’image de Danièle Sauvageau avec la formation de Montréal, l’homme de 49 ans a hérité du poste de directeur général, mais du côté de New York.  

Détenteur d’une bonne expérience également avec le hockey féminin grâce à ses sept saisons comme adjoint avec les Carabins de l’Université de Montréal avant son séjour avec les Foreurs, Daoust se disait emballé par ce nouveau défi. 

«Il y a tellement de choses excitantes à mes yeux, a-t-il dit lors d’une visioconférence organisée par la LPHF. Quand je parle d’un projet, c’est ça. C’est aussi un défi.»

«On aime utiliser l’image de construire un avion en plein vol. Mais cet avion, il est magnifique et la piste d’atterrissage l’est tout autant. Je me joins à l’élite mondiale aussi. Il n’y aura plus de moments négatifs. Cette ligue est là pour rester dans le temps. C’est un projet, un défi.»

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«On part de zéro tout le monde, a-t-il poursuivi. On pigera dans le grand sac de bonbons pour toutes les joueuses. À Val-d’Or, on voulait compter sur du talent local, on avait cette sensibilité. Je faisais souvent un cinq heures de route pour faire du recrutement.» 

De Val-d’Or à New York

La future équipe de New York ne s’installera visiblement pas en plein cœur de Manhattan. Elle devrait trouver sa résidence permanente dans la région qu’on surnomme «Tri-state», soit aux frontières des États de New York, du New Jersey et du Connecticut. 

Peu importe l’emplacement, Daoust vivra un dépaysement comparativement à Val-d’Or. 

«C’est drôle, mais dans ma jeunesse j’avais un poster de New York dans ma chambre, a-t-il mentionné. En 1998, j’avais assisté à un institut pour les entraîneurs. J’avais dit que je m’imaginais dans la peau d’un entraîneur dans dix ans. Et j’avais écrit que je le ferais à New York. Deux ans après, j’ai eu un premier enfant et les autres ont suivi. J’ai pris des décisions pour ma famille et pour mon cœur en choisissant du hockey de haut niveau, mais en restant aussi près de ma famille. Je vivrai maintenant l’expérience de New York, mais plusieurs années plus tard.» 

Un choix étonnant

Le nom de Daoust ne circulait pas dans les rumeurs parmi les candidats à l’un des six postes de DG de cette nouvelle ligue. Questionné à ce sujet, il a offert une réponse des plus spontanées. 

«C’est la magie de Disney, a-t-il répondu. J’étais avec la famille à Disney à la fin juillet, début août. On m’a tendu une perche, on sondait mon intérêt pour retourner au hockey féminin. Ça déboulait rapidement. Je n’étais pas à la recherche d’un travail, je me cherchais un projet. Je trouve que c’est un vrai projet.» 

Kingsbury à Toronto

Originaire de Rouyn-Noranda, Gina Kingsbury remplira les fonctions de DG pour la future équipe à Toronto. L’ancienne joueuse de l’équipe canadienne a quitté ses fonctions de vice-présidente des opérations hockey au sein de hockey Canada pour se lancer dans cette aventure. 

Photo courtoisie
Photo courtoisie

«C’est un saut que je devais faire, a souligné la double médaille d’or aux Jeux olympiques. Pour moi, c’est un avantage de devenir DG, je connais la dynamique des joueuses. Je peux les évaluer. Je connais les forces, les faiblesses et les personnalités des joueuses. Je sais aussi quelles joueuses cadreront bien au sein d’une même équipe.»

Kingsbury négociera avec les dirigeants de l’équipe canadienne pour conserver son rôle de DG pour les Jeux olympiques de 2026 en Italie. 

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