Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles

La guerre commerciale de Trump bénéfique pour notre industrie agroalimentaire?

Partager
Photo portrait de Yannick Beaudoin

Yannick Beaudoin

2025-04-12T16:35:34Z
Partager

La guerre tarifaire de Donald Trump pourrait se révéler être le signal d’alarme dont avaient besoin le Canada et le Québec pour accélérer le développement de leur autonomie alimentaire, estime le spécialiste de l’industrie agroalimentaire à l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois.

• À lire aussi: Un coup de pouce de 5M$ pour des mini-carottes «faites au Québec»

• À lire aussi: Une baisse du prix du chocolat... grâce à Trump?

• À lire aussi: Tarifs douaniers: le symbole «T» déjà identifié sur 30 produits américains au Maxi

«On a beaucoup parlé de ce dossier-là dans la pandémie. C’est tombé un peu, je dirais, entre deux chaises. Et là, avec la guerre commerciale, c’est revenu à l’avant-plan», a-t-il mentionné, en entrevue à LCN.

Sylvain Charlebois estime que le Canada s’est un peu assis sur ses lauriers, mais précise que le facteur économique vient expliquer cette situation.

«En ayant un dollar faible contre le dollar américain, on offre des produits quand même assez attrayants aux Américains. J’ai toujours dit que l’argent, c’est comme l’eau. L’argent va toujours suivre la voie la plus facile. Quand l’eau descend d’une montagne, l’eau va suivre la voie la plus facile. C’est la même chose avec l’argent. Et cette voie-là était les États-Unis pendant des années», affirme M. Charlebois.

«On a un dollar faible qui a encouragé la vente vers les États-Unis. Mais là, cette semaine, je ne sais pas si tu as remarqué, Simon, mais le dollar commence à remonter. En raison de la faiblesse du dollar américain, parce qu’on sait bien que le locataire à la Maison-Blanche est en train de carrément massacrer son économie», ajoute-t-il.

Ce dernier s’attend à ce que le dollar canadien reprenne de la vigueur dans les prochaines semaines et les prochains mois.

«Et en ayant un dollar plus fort, j’ai l’impression qu’on va inciter les entreprises à penser différemment par rapport au marché», soutient l’expert.

Les entreprises agroalimentaires pourraient donc vouloir davantage développer de nouvelles technologies et de nouveaux produits, prédit Sylvain Charlebois.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

Publicité
Publicité

Sur le même sujet