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L'article provient de Le sac de chips

La «fille de l’UQAM», Hélène Boudreau, gagne une première manche en justice contre un promoteur immobilier

Photo Martin Chevalier
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Yves Poirier

2024-11-19T13:14:57Z
2024-11-19T14:59:07Z
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La «fille de l’UQAM», Hélène Boudreau, vient de remporter une première manche devant le Tribunal contre le promoteur immobilier Rhéal Dallaire, qui aurait des liens avec le crime organisé, a appris TVA Nouvelles.

Un juge a autorisé, il y a quelques jours, une saisie avant jugement et a ainsi mis des biens de M. Dallaire sous l’autorité de la justice.

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Dans ce cas-ci, il s’agit de deux triplex du projet Villanova dans l’arrondissement Lachine, à Montréal.

La saisie avant jugement est en lien avec une poursuite au civil d’Hélène Boudreau déposée en février dernier.

Elle reproche aux défendeurs de s’être livrés à «des manœuvres dolosives, illégales et abusives» dans le but de l’inciter à investir dans un projet de développement immobilier.

Elle réclame maintenant de devenir propriétaire des immeubles en payant le reliquat de leur valeur, ou au moins de se faire rembourser les sommes investies.

Mme Boudreau se serait fait enfirouaper pour plus de 1,5 M$ dans ce projet.

La jeune femme aurait confié à Dallaire avoir des difficultés à «obtenir un financement standard» en raison de ses occupations.

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Selon des documents de cour obtenus par TVA Nouvelles, le promoteur lui aurait alors proposé son aide en lui suggérant d’agir comme son prête-nom.

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En confiance, Hélène Boudreau aurait versé pas moins de 1 060 969$ en un peu plus d’un an afin d’acquérir les deux triplex. Même si cela représentait toutes ses économies, elle n’aurait signé aucun document, selon la poursuite civile.

Non négociables

Peu après, une compagnie appartenant à Dallaire aurait acheté les immeubles pour un peu plus de 3 M$, peut-on lire, sans jamais consulter Mme Boudreau au sujet du financement.

La conjointe du promoteur, Isabelle Gagnon, aurait été aussi impliquée dans le projet.

Or, le couple n’aurait pas obtenu le financement par voie bancaire classique, mais plutôt par l’entremise d’un créancier qui aurait offert, avec un taux d’intérêt annuel évalué à 18%, «loin d’un financement bancaire standard».

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M. Dallaire lui aurait ensuite fait signer une entente de prête-nom, en lui disant qu’elle n’avait pas le droit de consulter un avocat, que les clauses étaient «non négociables», et que si elle ne signait pas, elle ne serait pas remboursée, est-il allégué.

«La demanderesse se retrouvait coincée face à la pression exercée par le défendeur Dallaire, indique la poursuite. Si [elle] avait eu connaissance du taux d’intérêt demandé, ainsi que d’autres modalités, celle-ci n’aurait jamais contracté avec les défendeurs.»

La résidence de M. Dallaire perquisitionnée

La luxueuse demeure de Rhéal Dallaire a été perquisitionnée l’an dernier, en même temps que celles de Hells Angels notoires, et du mafieux, depuis assassiné, Francesco Del Balso.

De plus, des documents de cour obtenus par TVA Nouvelles indiquent que M. Dallaire a notamment été condamné à des peines d'emprisonnement dans les années 1990 pour trafic de drogue, escroquerie, fraude, extorsion, vol et voies de fait.

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Pas moins de 26 plumitifs criminels et pénaux et 76 plumitifs civils sont inscrits à son nom, selon un rapport d’enquête d’une firme privée.

Pas moins de 32 jugements condamnant au paiement de dommages-intérêts totalisant 2 265 585,83 $ ont été prononcés contre Dallaire entre 1992 et 2024.

Quelque 14 dossiers sont présentement actifs, dont le montant en litige totalise 101 547 104,45 $.

Joint en mars dernier par le Journal de Montréal, Rhéal Dallaire avait répondu ne pas vouloir commenter le dossier, avant de qualifier l’affaire de «comique» et de s’adresser à son avocat.

- Avec la collaboration du Journal de Montréal

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