La femme qui aurait ébouillanté un garçon de 10 ans de nouveau arrêtée

Maxime Deland
La femme qui aurait versé un chaudron d’eau bouillante sur un enfant de 10 ans, qui marchait tout bonnement sur son terrain la semaine dernière à Longueuil, a de nouveau été arrêtée.
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Stéphanie Borel, 46 ans, avait été arrêtée une première fois à la suite des événements survenus le 2 octobre dernier, près de l’intersection du chemin de Chambly et du boulevard Curé-Poirier Est.
Elle avait toutefois été remise en liberté sous promesse de comparaître à une date ultérieure. Sa libération avait soulevé l’indignation de la famille de la jeune victime.
Mais voilà que les enquêteurs ont de nouveau procédé à l’arrestation de la femme vendredi matin, à la lumière de nouveaux éléments d’enquête obtenus.
Stéphanie Borel a formellement été accusée de voies de fait graves vendredi après-midi au palais de justice de Longueuil. Elle demeure détenue jusqu'à sa comparution mercredi prochain.
Le garçon de 10 ans, nouvellement arrivé dans le quartier avec sa famille, avait subi de graves blessures lors de l’attaque insensée.
Il avait notamment été brûlé au deuxième degré sur le haut de son corps, ainsi qu’au visage.
La femme arrêtée, qui habite dans un immeuble à logements, avait vraisemblablement planifié son coup.
En voyant un groupe de jeunes marcher sur le terrain devant chez elle, elle serait sortie avec un chaudron d’eau bouillante et aurait aspergé le garçon. Les enfants revenaient de l’école au moment de l’agression.
Stéphanie Borel n’aurait pas aimé que les jeunes empiètent sur le terrain de l’immeuble à logements où elle habite.
En entrevue à TVA Nouvelles, le père de la jeune victime avait dénoncé le geste, le qualifiant de «méchant».
«Seul un être ignoble peut faire ça à un enfant. Il est complètement terrorisé et potentiellement marqué physiquement à vie», avait réagi sur X la députée libérale Marwah Rizqy face à cette nouvelle.
Stéphanie Borel n’a aucun antécédent judiciaire. Elle avait toutefois été accusée de voies de fait dans un contexte conjugal en 2021, avant d’être acquittée l’année suivante.
–Avec Yves Poirier, TVA Nouvelles