La femme de George Clooney, Amal, pourrait être bannie des États-Unis par le gouvernement Trump

Maxime Demers
Plusieurs avocats britanniques, dont Amal Clooney, ont été avertis qu’ils pourraient être sanctionnés par le gouvernement de Donald Trump en raison de leur implication dans une décision de la Cour pénale internationale (CPI) contre Benyamin Nétanyahou.
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C’est ce qu’a rapporté mardi le journal Financial Times. En mai 2024, l’épouse de George Clooney, une avocate britanno-libanaise de renom, faisait en effet partie du panel d’experts juridiques et de conseillers universitaires en droit international qui ont été mandatés par la CPI pour déterminer s’il fallait entamer des poursuites contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Amal Clooney, 47 ans, avait alors voté en faveur d’un mandat d’arrêt qui visait également l’officier général des forces de défenses israéliennes et des dirigeants du Hamas.
Mais en février dernier, Donald Trump a publié un décret accusant la CPI d’avoir «abusé de son pouvoir en lançant des mandats d’arrêt sans fondement».
Sanctions
Le ministère britannique des Affaires étrangères aurait déjà averti les avocats du panel de la CPI qu’ils pourraient être sanctionnés par le gouvernement Trump à cause de ce décret. Si c’est le cas, Amal Clooney risque de recevoir des sanctions financières et de voir son visa d’entrée aux États-Unis être invalidé.

Même s’ils vivent dans le sud de France depuis 2021, George et Amal Clooney ont encore des résidences à New York et en Californie.
On sait que George Clooney est déjà à couteaux tirés avec Donald Trump. L’acteur de 63 ans a souvent critiqué le président américain. Ce dernier a récemment répliqué en traitant Clooney «d’acteur de deuxième ordre».