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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

La DPJ Mauricie-Centre-du-Québec mise sous tutelle

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Agence QMI

2024-10-09T13:44:52Z
2024-10-09T22:42:30Z
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La direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de la Mauricie et du Centre-du-Québec a été mise sous tutelle par le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant.

• À lire aussi: DPJ mise sous tutelle: «Que fait le ministre Carmant?»

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Le ministre en a fait la demande à la directrice nationale de la DPJ.

La DPJ Mauricie-Centre-du-Québec a fait l'objet d'articles dans les médias ces dernières années, faisant mention de lacunes.

Le ministre avait ajouté des ressources, changé la direction et mis en place plusieurs mesures pour aider à réduire les listes d'attente, mais à la suite des révélations publiées par La Presse mercredi matin, selon lesquelles la DPJ aurait brimé les droits de plusieurs enfants en les plaçant trop rapidement en banque mixte en vue d'être adoptés, le ministre a pris la décision de mettre sous tutelle l'organisme.

«Il y avait eu des allégations il y a un an suite à des articles de journaux de retraits d'enfants inappropriés, indique M. Carmant. J'avais demandé une enquête de la CDPDJ. Je n'ai pas encore les résultats, mais avec ce que j'ai lu ce matin, c'est intolérable. Donc on a décidé de mettre la DPJ sous tutelle.»

Capture d'écran LCN
Capture d'écran LCN

«Je pense que la plupart des intervenantes sont bien intentionnées, ajoute-t-il. Il ne faut pas faire d'amalgame. Je pense que la priorité, c'est le bien-être des enfants, et c'est ce qu'on veut continuer à faire.»

De son côté, le CIUSSS de la Maurice-Centre-du-Québec assure que des correctifs seront apportés à la suite des nouvelles révélations.

«Après une analyse des faits rigoureuse, nous prendrons les mesures justes et appropriées pouvant aller jusqu'à un congédiement», indique-t-on dans une déclaration écrite envoyée à TVA Nouvelles.

«Il est malheureusement trop tard si on se place dans la position du poupon qui a grandi et pour qui sa mère, c'est la mère d'accueil», a déploré Me Valérie Assouline.

Cette dernière a également soulevé l’hypothèse qu’un recours collectif pourrait être envisagé.

Pour le psychologue Paul Langevin, «en ce moment, ils font pire que les parents à la DPJ».

«Quand on prive un enfant de son père ou de sa mère sur de fausses bases, même sur des bases incorrectes, on crée un traumatisme chez l'enfant», a-t-il expliqué.

Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus.

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