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L'article provient de TVA Sports
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La COVID-19 reste l’ennemi

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2020-12-10T03:39:20Z
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Gary Bettman a rencontré virtuellement les 31 propriétaires – bientôt 32 – de la LNH, mercredi. L’objectif de cette réunion consistait à faire la lumière sur les derniers développements pour un retour au jeu. Il n’y a pas eu un vote de la part des gouverneurs pour entériner l’entente.

Au-delà des enjeux financiers, la gestion de la pandémie de COVID-19 représente logiquement un sujet chaud. La LNH cherchera à orchestrer une saison de plus de 50 matchs, probablement à partir de la mi-janvier, alors que le nombre de cas positifs à la COVID-19 ne cesse d’augmenter un peu partout en Amérique du Nord.

Dans la première vague du printemps, la Colombie-Britannique, l’Alberta et le Manitoba avaient bien contrôlé la pandémie. C’est une autre histoire cet automne avec une flambée de cas. L’Ontario et le Québec ont aussi plus de 1200 nouvelles infections au quotidien depuis plusieurs jours.

Aux États-Unis, les chiffres ont de quoi faire plus peur encore. Dans les derniers jours, plus de 200 000 cas positifs ont été recensés quotidiennement.

Problème réel

Antoine Roussel n’a pas la tête dans le sable. Il sait que la pandémie restera un ennemi tant qu’il n’y aura pas eu une vaccination de masse. Mais il ne croit pas qu’elle fera dérailler les plans pour la prochaine saison.

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«Le football de la NFL réussit à jouer une saison complète en plein cœur d’une pandémie, a répliqué l’attaquant des Canucks de Vancouver. Et dans une équipe de football, il y a pas mal plus de joueurs. Tu augmentes le nombre de bulles à gérer. Il y a des gars qui ont manqué des matchs dans la NFL. Nous risquons de voir le même phénomène dans la LNH.»

«Nous débattons encore pour savoir si nous jouerons dans une bulle. Nous devons trouver le bon concept pour le calendrier. Quand je rentre à la maison, je vois mes petits. Je sais qu’il y a un risque. Mais le facteur zéro n’existe pas.»

«L’été dernier, nous avions une bulle impénétrable, a enchaîné Roussel. Mais ça coûtait plusieurs millions. Nous avons fait le sacrifice pour terminer les séries et couronner une équipe. Pour une longue saison, je ne crois toutefois pas que c’est possible de faire une autre grosse bulle. Je ne suis pas dans le secret des dieux, je livre simplement mes impressions. Il y aura un désir de limiter les coûts. Quand nous voyagerons, nous jouerons plus d’un match contre les équipes dans le même coin.»

Juridictions différentes

Vincent Damphousse voit toutefois cette situation d’un œil différent.

«Il reste plusieurs problèmes avec la COVID-19. Les États américains ont des juridictions différentes et c’est la même chose pour les provinces canadiennes, a rappelé l’ancien du CH. À San Jose (Californie), on ne sait pas si on pourrait présenter des matchs. À Montréal, on se retrouve dans une zone rouge. Pour moi, la COVID-19 représente le plus gros des problèmes pour le retour au jeu. On ne sait pas encore comment les équipes voyageront.»

Parlant de voyage, la création d’une division canadienne deviendra une réalité. Le collègue Pierre Lebrun a présenté les quatre futures divisions de la LNH pour cette saison 2020-2021. Le Canadien se retrouverait à jouer contre les Maple Leafs, les Sénateurs, les Jets, les Flames, les Oilers et les Canucks.

Les Bruins et les Sabres joueraient au sein d’une division qui compterait aussi les Rangers, les Islanders, les Devils, les Penguins, les Flyers et les Capitals.

Toujours selon Lebrun, les propriétaires de la LNH devraient procéder à un vote d’ici la semaine prochaine pour approuver les modifications aux divisions et surtout pour entériner l’entente avec l’AJLNH pour un retour au jeu.

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