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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

La Caisse ne peut pas «grossir à l’infini», dit Emond

Il confirme que l’institution recourra davantage aux gestionnaires externes

Le PDG de la Caisse de dépôt et placement, Charles Emond, mardi à Montréal.
Le PDG de la Caisse de dépôt et placement, Charles Emond, mardi à Montréal. MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
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Photo portrait de Sylvain Larocque

Sylvain Larocque

2025-08-13T04:00:00Z
2025-08-13T13:50:41Z
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Le Journal s’est entretenu mardi avec le grand patron de la Caisse de dépôt et placement, Charles Emond. Voici trois éléments qui sont ressortis de la discussion.

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• À lire aussi: La Caisse de dépôt veut confier encore plus de milliards à des fonds privés

Plus de fonds privés

M. Emond confirme la volonté de la Caisse, évoquée dans Le Journal la semaine dernière, de confier davantage d’argent à des gestionnaires externes plutôt que de miser sur les équipes internes de l’institution. 

«La Caisse, rendue à la taille qu’on est là, je ne peux pas non plus grossir à l’infini. À un moment donné, le volume d’équipes, on va atteindre une espèce d’équilibre.» 

Le dirigeant promet néanmoins que la Caisse continuera de faire moins appel aux fonds privés que d’autres grands investisseurs canadiens comme Investissements RPC. L’institution compte actuellement 2200 salariés, dont 1900 au Québec.

«La Caisse»

Illustration Caisse de dépôt et placement du Québec
Illustration Caisse de dépôt et placement du Québec

Les critiques ont été vives sur la décision de la Caisse de dépôt et placement de dépenser 370 000$ pour adopter la marque «La Caisse» partout dans le monde. 

«On ne met pas notre nom aux poubelles, assure-t-il. Il demeure. Une marque, c’est différent d’un nom.» 

M. Emond dit avoir voulu en finir avec l’«acronyme anonyme» CDPQ, qui se faisait souvent «scraper» à l’étranger, selon lui. 

«La Caisse, ça distingue immédiatement d’où on vient.»

Un placement embêtant

Photo Microsoft
Photo Microsoft

L’investissement de plusieurs milliards de dollars de la Caisse dans FNZ est ciblé par une poursuite déposée par des salariés de la firme financière néo-zélandaise. 

«Est-ce que ça aide, du bruit comme ça? Non, je ne peux pas dire que ça aide parce qu’il faut parfois expliquer [la situation] à des clients, affirme Charles Emond. «Ç’a été un investissement très payant jusqu’à présent», ajoute-t-il toutefois, en précisant que FNZ «est en hypercroissance».

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